Fil d'actus
Dans un peu plus d'une semaine ils s'affronteront lors d'un débat télévisé où le président sortant donnera tout ce qu'il a pour renverser la tendance. Les deux hommes cependant se connaissent et se jaugent depuis des années déjà.
Même si la participation a été meilleure que prévue, dans les quartiers populaires, ont a moins voté que dans le reste de la France. Les banlieues ont néanmoins montré leur ancrage à gauche.
Elle n'est pas au second tour et pourtant son score est dans la tête de tous. Plus élevé que jamais, le risque Front National semble s'implanter durablement en France.
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, le faible résultat d’Eva Joly confirme une campagne en demi-teinte.
Retrouvez tous les résultats, décryptages et analyses des résultats du premier tour de l'élection présidentielle 2012.
©AFP
C'est depuis longtemps un marqueur fort du sarkozysme que le chef de l'état sortant veut utiliser pour rallier les électeurs du Front National : le 1er mai il devrait organiser un grand rassemblement sur le thème du travail.
Après la surprise du score de Marine Le Pen, alors que Nicolas Sarkozy fait un score inférieur aux espérances de l'UMP, rendant difficile sa réélection, les deux partis affirment refuser de négocier ensemble.
Après la publication par l'AFP des résultats du premier tour plus tôt que l'heure officielle, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête.
S'ils sont déçus de ne pas voir leur candidate au second tour, les militants du Front National s'enthousiasment en imaginant les succès à venir.
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, les résultats des « petits candidats » sont sans surprise.
©Jean-Claude Coutausse
Si Nicolas Sarkozy est politiquement obligé de s'adresser aux électeurs du FN pour espérer l'emporter dans deux semaines, François Hollande n'a pas l'intention d'oublier cet électorat en colère.
Le score de Marine Le Pen révélé hier soir, au premier tour du scrutin présidentiel, montre que malgré les tentatives de séduction de Nicolas Sarkozy, l'extrême-droite en France est plus forte que jamais.
La gauche conforte sa percée dans plusieurs départements de France, l'UMP recule tandis que le FN s'implante dans des régions où il avait déjà une forte audience.
Après discussions en interne, Nicolas Sarkozy confirme sa stratégie de droitisation extrême de sa campagne, pour espérer récupérer les électeurs de Marine Le Pen.
©AFP/Emmanuel Dunand
Après le score élevé de sa candidate, alors que le président sortant est à la baisse, le Front National parie sur une défaite de Nicolas Sarkozy et une explosion de la droite traditionnelle, à son profit.
Au soir du premier tour, et après publication des résultats, de nouveau sondage confirme le statut de favori de François Hollande.
Plus bas que ce que les sondages lui prédisaient, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa déception hier soir, mais n'est pas prêt de lâcher le combat.
A peine le premier tour terminé, Nicolas Sarkozy se concentre sur le duel de l'entre deux-tours, qu'il aimerait multiplier à l'envie.
©Reuters/Benoit Tessier
Malgré la victoire nette de leur candidat ce soir, les militants socialistes n'arrivent pas à passer outre leur peur devant le vote Front National.
Malgré sa deuxième position et son retard de plus d'un million de voix par rapport à son rival socialiste, le parti présidentiel veut continuer à croire en une victoire possible.
Il l'avait déjà annoncé l'été dernier mais François Bayrou l'a répété ce soir : avant le second tour, il prendra une décision et choisira un des deux finalistes à l'élection présidentielle.
En arrivant en tête du premier tour, avec une nette avance sur son rival de l'UMP, François Hollande veut désormais croire que la victoire le 6 mai est possible.
En adoptant une stratégie de campagne à droite toute, Nicolas Sarkozy a échoué à devancer François Hollande dès le premier tour. Au contraire, les reports de voix sont extrêmement faibles.
Dès l'annonce des résultats Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon ont annoncé sans détours qu'ils appelaient à faire gagner la gauche.
En arrivant à la troisième place de ce scrutin présidentiel, avec près de 20% des voix, Marine Le Pen crée un choc démocratique semblable à celui du 21 avril 2002.
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