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Au soir du premier tour, et après publication des résultats, de nouveau sondage confirme le statut de favori de François Hollande.
Si la droite se conforte dans quelques grandes villes, c'est la gauche qui ressort triomphante du vote en Val-de-Marne.
Pour la première fois, mais confirmant une tendance constatée depuis plusieurs années, la gauche est arrivée en tête dans la région d'Ile-de-France.
Plus bas que ce que les sondages lui prédisaient, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa déception hier soir, mais n'est pas prêt de lâcher le combat.
La presse et les dirigeants européens ont suivi avec attention le scrutin français d'hier, et pour eux, les dés sont définitivement jetés...sans trop de regrets.
Historiquement ancré à gauche, la Seine-Saint-Denis n'a pas dérogé à la tradition hier en se mobilisant pour les deux candidats de la gauche traditionnelle.
A peine le premier tour terminé, Nicolas Sarkozy se concentre sur le duel de l'entre deux-tours, qu'il aimerait multiplier à l'envie.
Dans un département historiquement à droite, le candidat UMP a du faire face néanmoins à une percée de la gauche et un vote sans enthousiasme en sa faveur.
Avec un taux d'abstention plus fort que la moyenne nationale, le département du Val d'Oise met François Hollande légèrement en tête de ce premier tour de l'élection présidentielle.
Le département de l'Essonne a largement mis en tête le candidat François Hollande lors de ce premier tour de scrutin.
©Reuters/Benoit Tessier
Malgré la victoire nette de leur candidat ce soir, les militants socialistes n'arrivent pas à passer outre leur peur devant le vote Front National.
Malgré sa deuxième position et son retard de plus d'un million de voix par rapport à son rival socialiste, le parti présidentiel veut continuer à croire en une victoire possible.
Il l'avait déjà annoncé l'été dernier mais François Bayrou l'a répété ce soir : avant le second tour, il prendra une décision et choisira un des deux finalistes à l'élection présidentielle.
En arrivant en tête du premier tour, avec une nette avance sur son rival de l'UMP, François Hollande veut désormais croire que la victoire le 6 mai est possible.
En adoptant une stratégie de campagne à droite toute, Nicolas Sarkozy a échoué à devancer François Hollande dès le premier tour. Au contraire, les reports de voix sont extrêmement faibles.
Dès l'annonce des résultats Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon ont annoncé sans détours qu'ils appelaient à faire gagner la gauche.
En arrivant à la troisième place de ce scrutin présidentiel, avec près de 20% des voix, Marine Le Pen crée un choc démocratique semblable à celui du 21 avril 2002.
Beaucoup de sujets importants n'auront pas été abordés durant cette campagne présidentielle : santé, éducation, logement etc. Mais le pouvoir d'achat, sujet important aux yeux des français, n'aura quasiment pas été abordé.
©Reuters/Stringer
Véritable surprise de la campagne, Jean-Luc Mélenchon aura porté une dynamique indéniable, qui doit encore trouver comment se concrétiser aujourd'hui dans les urnes. Son point aura cependant été d'incarner une autre gauche que celle du Parti Socialiste.
Sauf surprise, son score ce soir sera extrêmement décevant pour François Bayrou qui se rêvait en nouveau sauveur de la France. Mais las, il n'a su rééditer l'exploit de 2007 et a du revoir ses ambitions à la baisse.
©Reuters/Benoit Tessier
Si la presse française est parfois considérée comme trop servile envers le pouvoir exécutif en place et envers tous les candidats, la presse étrangère elle est bien plus critique et sévère envers la campagne présidentielle.
©SEVGI/SIPA
Hier après-midi quelques centaines d'indignés ont manifesté contre la fausseté que représente le scrutin présidentiel en France.
Dans toutes les villes de métropole les bureaux de vote sont ouverts. 44,5 millions de français sont attendus dans l'isoloir.
C'est la première campagne présidentielle de la fille de Jean-Marie Le Pen, mais certainement pas la dernière. Axée sur une volonté de dédiaboliser son parti, a-t-elle réussi ce pari inouïe ?
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