Présidentielle : l'UMP veut continuer à y croire.

C'est la première fois sous la Cinquième République qu'un président sortant n'arrive pas en tête au premier tour de l'élection présidentielle. Partant déjà avec de nombreux handicaps, Nicolas Sarkozy doit désormais faire face à son manque de reports de voix conjugué à une bonne dynamique à gauche qui l'empêchent pour le moment de renouveler son mandat de chef de l'état. Pour autant, son équipe et la majorité présidentielle continuent d'afficher un optimisme inébranlable.

Dès le début de l'après-midi les premières estimations étaient connues de l'équipe présidentielle, et les réunions techniques et politiques se sont multipliées pour décider de la marche à suivre. Désormais la ligne affichée sera la suivante : avec le second tour, c'est une nouvelle élection qui commence, un duel qui devrait permettre à deux personnalités de s'affronter et de démontrer qui sera le meilleur leader pour la France en ces temps de crise.

Le mot d'ordre circule donc dans toutes les bouches des membres de l'UMP, "on est sereins, déterminés, confiants" lance Valérie Rosso-Debord sans sourciller, tandis que Guillaume Peltier lui veut croire que le rapport de force à gauche est faible et que Nicolas Sarkozy devrait obligatoirement l'emporter, d'autant que le score du FN est élevé et que le monsieur sondages de l'UMP est persuadé que ces électeurs vont se reporter sur son champion. En off cependant une bonne partie des membres de la majorité semble avoir déjà enterrée le président sortant.