SportHebdo : Simon et Adam sont dans un peloton…

Différences. Un cas particulier dans le peloton, celui des frères Simon et Adam Yates qui, sont jumeaux, des vrais. Ce qui dans un peloton peut être déstabilisant puisqu’ils ont le même maillot. Sauf, lorsque l’un des d’eux est leader dans une course par étapes, comme à la Vuelta. Notre confrère Philippe Le Gars s’est  amusé dans L’Equipe (11 septembre) à « dénicher » huit moyens de les différencier. Si vous les regardez à la télévision, sachez donc qu’Adam court avec une barbe de trois jours, qu’il porte des chaussettes noires, que son frère Simon aussi (les chaussettes) mais avec des lacets verts et qu’enfin Adam est plus reculé sur son vélo. Pour le reste, poids, de tailles et caractères, ça ne se voit vraiment pas à la télé…

CSG. « Je n’ai pas peur de la retraite », disait Tony Parker dans un long entretien à L’Equipe la semaine dernière à un ou deux ans de son arrêt en NBA. Le contraire nous aurait étonné vu les dollars qu’il a empochés. A 37 ans, on aurait donc pu penser que le charismatique leader du basket français peu allait se réserver une après-carrière de rentier. Que nenni : outre l’AS Villeurbanne dont il est l’un des principaux actionnaires, le voilà en passe de s’associer avec LDCL le leader du e.commerce informatique et high-tech en France et de devenir propriétaire des remontées mécaniques de Villard-de-Lans.  Au fait, qu’il n’oublie pas la CSG…

Avenir. Après plus d’un an de doutes et de moins bien physiques, Novak Djokovic a retrouvé sa superbe en remportant cette saison Wimbledon et l’US Open. A tel point qu’on peut se demander  s’il n’est pas sur la route du record de victoires en grand chelem. Il en est à 14 titres en dix ans, total de Sampras en douze années. Mais surtout, il n’est qu’à trois succès de Nadal et ses 17 succès (dont 11 à Roland-Garros) en douze saisons et à six longueurs du pour l’instant intouchable Federer avec ses 20 couronnes en quinze années. Mais le Suisse à 37 ans alors que le Serbe a six ans de moins et un bel avenir devant lui…

Digestion.  Thomas Meunier n’a décidément pas digéré l’élimination de son équipe en demi-finale du Mondial de Russie par la France. Deux mois après, le Belge du Paris SG en a remis une couche dans un entretien au quotidien Le Soir en déclarant que « Les cinq premières personnes croisées à la reprise de l’entraînement (du PSG) m’ont dit qu’on (la Belgique) méritait de gagner. » Ce qui a inévitablement provoquer quelques chambrages dans le vestiaire parisien. Dis Thomas, va donc consulter digestion.com…

Rigueur. Avant d’arriver à Paris,  Thomas Tuchel ne parlait pas un mot de français. L’entraîneur du PSG s’est donc mis à la langue de Molière pour mieux se faire comprendreet en finir avec les ‘’élucubrations’’ hispano-basques de Unaï Emery, son prédécesseur. En tout cas, l’entraîneur allemand du PSG maîtrise de mieux en mieux notre langue. A tel point qu’il a tenu à préciser que la traduction de son entretien à RMC n’était pas exacte : il n’avait pas mis en garde l’attaquant parisien contre la ‘’grosse tête’’ mais l’avait prévenu pour qu’il « garde les pieds sur terre. » Ce qui n’est pas la même chose. Ach ! C’est ça la rigueur teutonne…
(Sources : L’Equipe, Aujourd’hui, internet)