SportHebdo : France qui rit, qui pleure…

Dégringolade. Il y a la France qui rit.  Celle, talentueuse, constructive, qui ose, reconnue pour son sens de l’organisation et ses qualités d’accueil. Cette France du Mondial 98 (presque vingt déjà !), et plus récemment de l’Euro 2016 de foot, de Mondiaux et d’Euro de hand et de basket, de la Rider’s Cup de golf en 2018, du Mondial féminin de foot en 2019, de Mondiaux de lutte et d’aviron cette année. Et puis, Paris, choisi pour les Jeux 2024 avant que, la semaine dernière, l’Ovalie déjoue les pronostics pour attribuer la Coupe du Monde 2023à l’Hexagone. Mais il y a la France qui pleure. Celle de samedi et de son rugby disparu, celle de ce match de piètre envergure entre deux équipes à la recherche de leur passé. Celle de ce Quinze bleu, certes volontaire, mais sans ressort, sans plan de jeu, sans idée, qui gamberge et tergiverse et qu’une victoire au finish n’aurait même pas sauvé de la médiocrité. « Cette équipe est mauvaise comme ses pieds alors qu’elle met un acharnement dogmatique à ne pas s’en servir », a écrit Pierre-Michel Bonnot dans L’Equipe du lendemain. On les connaît les raisons de cette dégringolade dans les bas-fonds du rugby : le Top 14 trop exclusif, les trop nombreux ‘’migrants’’ des îles du grand sud, mercenaires du rugby moderne, des cadres usés, des jeunes pétris de talent et trop souvent doublons sur la touche, etc… Tiens, souvenez-vous, le virevoltant Antoine Dupont, face aux Blacks redevenu, sept jours plus tard, anonyme et englué dans un rugby qui n’était déjà plus le sien… En attendant, l’Ecosse a été à quelques foulées de battre la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre, chanceuse et réaliste, a ratiboisé l’Australie, les Fidjiens ont menacé les Irlandais qui avait corrigé les Springboks et les Japonais, prochains adversaires des Bleus, se sont régalés face au Tongiens. En d’autre temps, on aurait dit vivement samedi prochain. Mais là…

De tout un peu. Au pas, au galop, au trot : au pas et muet sur les rectangles verts depuis plusieurs matches, l’attaquant de l’Atletico Madrid Antoine Griezmann a quand même marqué : au galop sur le vert de l’ovale de Marseille-Borely grâce à Tornibush, son trois ans monté par Franck Blondel. Et aux dernières nouvelles, il vient d’acheter un jeune trotteur au curieux nom de Fleirel Vedaquais, déjà trois fois victorieux. ; de quoi le rebooster…
- Retour de bâton pour Javier Tebas, président de la ligue de foot espagnol : après s’être élevé contre les transferts de Neymar et MBappé ; la presse ibérique lui reproche son salaire de 880.000 euros annuel  (« C’est peu » a-t-il déclaré) et vient de révéler qu’il serait sous le coup d’une enquête pour fraude fiscale après avoir sollicité des emprunts auprès de clubs de la Liga pour combler une dette de son entreprise…
- Sans complexe : il n’a pas froid aux yeux Ntilikina. L’ex-Strasbourgeois,  désormais meneur de jeu des Knicks de New York, ne s’est pas laissé impressionner lorsque Lebron James l’a bousculé après avoir dunker pour Cleveland. Le jeune français a ‘’simplement’’ fixé les yeux dans les yeux le meilleur joueur du monde avant de l’écarter du bras deux fois de suite. « Il était en travers de ma route », a  simplement expliqué le jeune néo new yorkais…  

Des chiffres. 400. En millions de dollars, l’enchère à laquelle a été acquis (hors frais) le tableau ‘’Le Sauveur du monde’’ de Leonard de Vinci. Rien à voir avec le sport ! Si, quand même, quand on sait que ce tableau a été vendu par Dmitri Rybolovlev, le président de l’AS Monaco qu’il avait acheté il y a quatre ans 108…Une belle plus-value pour le président monégasque déjà spécialiste en la matière avec l’achat à bas prix de joueurs et la revente à des tarifs multipliés
- 10.000. Les dommages et intérêts que devra payer à Rafaël Nadal l’ex-ministre des Sports, puis de la Santé, Roselyne Bachelot qui avait affirmé que le tennisman espagnol se dopait ; grand seigneur, l’actuel numéro un mondial versera cette somme à une association humanitaire…
5. C’est en millions d’euros, le salaire auquel prétend Sébastien Ogier, quintuple champion du monde des rallyes ; mais  c’est trop cher pour Citroën……
- 7. C’est le numéro de maillot de Cristiano Ronaldo au Real, c’est aussi de nombre de Ballons d’Or qu’il voudrait remporter, histoire d’en donner un à chacun de ses enfants puisqu’il en veut aussi sept ; plus que trois ...

Ils l’ont dit. « En dehors des entraînements, on a passé beaucoup de temps à rigoler. On a décidé de ne pas se mettre la pression » de Jules Plisson après le match perdu (de peu) de France B contre les Blacks B ; pas sûr qu’on rigole autant chez les grands Bleus…
- « Neymar ne m’intéresse pas tellement (…) On se demande un peu ce qu’il vient faire dans le championnat de France pour jouer contre Guingamp ou Amiens », d’Eric Cantona  qui doit bien savoir que c’est aussi pour l’argent ; et pas très sympa pour les Bretons et Picards……
- « La France sera fantastique, à part les Français », de Brian Moore, ex-international du Quinze de la Rose après le choix de la France pour le Mondial de rugby 2023 ; toujours aussi piquant l’Anglais…
- « C’est quand même incroyable, ce joueur a arrêté il y a un an et demi et nous sommes là en train de parler de lui », de Jan Andersson, l’entraîneur de l’équipe de Suède, à propos d’un éventuel retour d’Ibrahimovic pour le Mondial de Russie ; la question qui énerve…
(Sources : L’Equipe, Aujourd’hui, internet).