Val-d'Oise (95) Société

Garges-lès-Gonnesse : trois policiers agressés par une trentaine de personnes

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - Martin Le Roy

Trois policiers ont été agressés jeudi soir par une trentaine de personnes dans une cité de Garges-les-Gonnesse alors qu'ils tentaient de maîtriser le conducteur d'une moto qui leur a foncé dessus.

Situation particulièrement tendue jeudi soir dans une cité de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Trois policiers qui patrouillaient dans une rue piétonne de la ville, peu avant 23h30, ont été agressés par un groupe d’une trentaine de personnes au cours de l’arrestation du conducteur d’une moto de 125 cm3 qui leur avait foncé délibérément dessus, d’après une source policière du Parisien. L’un des trois policiers « a été heurté de plein fouet par la moto », a précisé cette source.

D’après le parquet de Pontoise, le conducteur de l’engin ainsi que son passager sont tombés par terre et ont tenté de s’échapper à pied. « Le conducteur a été rattrapé mais pas le passager », a expliqué le parquet. Et tandis que les agents tentaient de maîtriser le conducteur, « un groupe d'une trentaine de personnes s'est approché. Ils se sont regroupés autour des policiers pour empêcher » l'interpellation, a déclaré la source policière, qui fait état d'une « situation très tendue ». Thierry Mazé, du syndicat de policiers Alliance, a ainsi déclaré que plusieurs personnes dans la foule ont porté des coups aux agents. « Ils étaient harangués par le conducteur », qui a également « frappé l'agent » qui essayait de le maîtriser, a expliqué le responsable syndical.

Afin de disperser la foule et rétablir l’ordre, des renforts policiers ont été déployés. Connu des services de police, le conducteur du deux-roues a été placé en garde à vue. D’après le parquet de Pontoise, il sera normalement déféré samedi pour « violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique », « rébellion », « outrage », « conduite sans permis » et « détention de stupéfiants ». Le policier renversé par la moto a été blessé au dos et s’est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de huit jours. Les deux autres ont respectivement obtenu deux jours et un jour d’ITT, a précisé le syndicat Alliance. 







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