L’Europe se divise sur les eurobonds.

C’est une idée chère au dirigeant français qui ne cesse de plaider, depuis son arrivée au pouvoir, pour la mise en place d’eurobonds au sein de l’Union Européenne, alors que la chancelière allemande y oppose un veto catégorique. Hier soir, lors du diner informel qui a eu lieu entre les 27 dirigeants européens, François Hollande a de nouveau posé le sujet sur la table des négociations, fort de plusieurs soutiens qui se sont déclarés en sa faveur ces derniers jours.

« Nous n’atteindrons pas les objectifs de réduction des déficits et des doutes se créeront sur les marchés » prévient le président français, sans la mise en place d’eurobonds qui « font partie de la discussion » désormais. Et la commission européenne, ainsi que le parlement européen, défendent cette idée d’aller plus loin dans la fédéralisation de la zone euro avec ue mutualisation des dettes nationales. Néanmoins, Angela Merkel elle insiste « les euro-obligations ne contribuent pas à relancer la croissance dans la zone euro ».

En Allemagne, la gauche sociale-démocrate et les verts penche désormais en faveur des idées françaises, ainsi que les libéraux du FPD. Mais ce sont aussi et surtout d’autres états membres comme l’Italie, l’Espagne et même l’Autriche, qui se rangent désormais du côté de la France.