Gabon = Bongo... C'est -peut-être- fini
Publié le Par Fabrice Bluszez
Copie d'écran Twitter
Le Gabon, c'était le pays d'Omar Bongo... Puis celui d'Ali Bongo, son fils... Elus, réélus président de la République depuis 1967, reçus à l'Elysée régulièrement. Un putsch militaire a sans doute mis fin à cette dynastie, ce mercredi.
Des bérets verts et rouges à la télévision... Charles Muzavu, journaliste au Gabon, a saisi les images des infos télévisées locales... Malgré une élection présidentielle, samedi, gagnée par Ali Bongo Ondimba, le fils d'Omar Bongo, avec 64,27% des voix, une douzaine des militaires a pris le pouvoir et annoncé la dissolution de toutes les institutions du pays, souligne Le Figaro. L'opposant Albert Ondo Ossa avait recueilli 30,77% des voix.
Gabon: quelques minutes après la réélection du président Ali Bongo, des militaires ont annoncé l'annulation du scrutin pic.twitter.com/K5njO12JyC
— BFMTV (@BFMTV) August 30, 2023
Charles Muzavu a publié ce joli montage de photos des présidents Omar et ali Bongo avec les présidents français successifs depuis 1967... Ali Bongo, 64 ans, avait été élu une première fois en 2009. En 2016, il l'avait emporté de justesse et des troubles avaient fait 5 morts. Cette fois encore, des tirs ont été entendus dans la capitale du Gabon, Libreville.
De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Hollande, Sarkozy, Macron... Ce n'est pas dans le bon ordre, mais tous ont reçu un président Bongo...
Le Gabon abrite une base militaire française permanente, note Wikipedia.
Dans l'après-midi, la France "condamnait" le coup d'Etat. L'Union africaine aussi, note Le Figaro. Puis une vidéo du Président gabonais Bongo, placé en résidence surveillée, était diffusée et relayée sur Twitter. Il appelle, en anglais,"à faire du bruit".
Coup d'État au Gabon: le président élu Ali Bongo donne de ses nouvelles pour la première fois depuis le putsch pic.twitter.com/DpGUx0T5Fs
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