Mondial/ La Croatie sort le Brésil !

Incroyables Croates ! Les finalistes du Mondial 2018, battus par la France, ont réalisé l'exploit des quarts de finale au Qatar en sortant le Brésil que tout le monde considérait favori du Mondial 2022.
Mais voilà, depuis le temps qu'on le répète, le football n'est pas une science exacte.

Spécialistes Croates. La Croatie s'est donc imposée à l'issue de la toujours dramatique séance de tirs au but, l'emportant 4-2 face à un Brésil (120e, 0-0) qui a complètement perdu les pédales en fin de match. On signalera au passage que la Croatie est spécialiste de ces dénouements : qualification aux tirs au but en huitième et en quart en 2018 et qualification encore cette année de la même manière en huitième face au Japon !

Cette qualification, les Croates la doivent avant tout à leur esprit de corps, à leur incroyable défense et au talent de leur gardien Livakovic qui a stoppé pas moins de dix tentatives des Brésiliens, la dernière dans la dernière minute de la prolongation.

Dominic Livakovic (photo dr).
 

Quant aux Brésiliens, ils devront regretter de n'avoir jamais su hausser le rythme face à une formation parfaitement organisée en défense et au milieu de terrain. Pour n'avoir cru qu'en leur talent individuel, les Brésiliens ne peuvent que se mordre les doigts même s'ils auraient mérité de compter sur la réussite avec pas moins de onze tirs cadrés. Mais ils ont commis une énorme erreur.

De la gloire aux larmes. Transparent pendant la majeure partie du match, Neymar allait donner l'avantage à ses couleurs en transperçant la défense croate. Un but à l'image de son talent (105e, 1-0 pour le Brésil). Mais plutôt que d'enfoncer le clou, les Brésiliens, trop sûrs de leurs forces, se contentèrent de faire tourner le ballon plutôt que d'essayer d'aggraver le score. Et ce qui devait arriver, sur un contre Petkovic, égalisait seul au point de penalty. C'était l'une des rares occasions des Croates (116e, 1-1).
 

Bruno Petkovic ( photo DR).

La suite, on la connait, avec deux penalties ratés pour les Brésiliens. Neymar, un moment sauveur de la nation, pouvait pleurer. Et tout le Brésil avec lui. De la gloire aux larmes !