Coupe de France (1/2 finale) : Dunkerque a fait trembler Paris
Publié le Par Jacques-Henri Digeon

PSG
Le PSG s’est logiquement imposé à Dunkerque en demi-finale de Coupe de France. Mais face à des Nordistes culottés et remarquablement organisés, les Parisiens auront longtemps tremblé.
Rares sont les équipes de Ligue 1 à avoir mené contre Paris. Alors, imaginez la sensation lorsque après 27 minutes de jeu, le Dunkerque de Ligue 2, à qui tout le monde du foot prédisait la correction, menait 2-0 devant un PSG, certes dominant mais retombé dans ses travers d’inefficacité.
A ce moment, dans les tribunes du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq, l’impossible rêve devenait presque réalité.
Un coup-franc et une défense parisienne absente et Sasso ouvrait la marque (7e). Vingt minutes plus tard, sur un long dégagement du gardien, Al-Saad allait en remettre une couche (27e, 2-0) ! Incroyables Dunkerquois remarquables d’abnégation, d’organisation défensive mais aussi de culot.
Mais avec ses stars, le PSG, bien que dans un jour de petit trot, est capable de tout. La preuve, Dembélé dont la frappe puissante et cadrée (enfin!) allait gâcher un peu la fête dunkerquoise juste avant le repos (45e, 2-1 pour Dunkerque)
C’est juste après la reprise que se décida le sort dette demi-finale. Pour une question de règlement. Le VAR ou si vous préférez la vidéo ne peut être commandée que pour une action litigieuse : hors jeu, main dans la surface ou faute. Mais pas sur la validation ou non d’un corner. Les images de France Télévision sont claires : c’est la tête de Marquinhos qui sortit le ballon et non un défenseur nordiste. Et, ironie du sort, sur le corner, c’est de même Marquinhos qui… de la tête égalisa (48e, 2-2)
Sans pour autant abattre les Dunkerquois, la partie prit alors une toute autre tournure avec des Parisiens enfin libérés et qui accentuèrent la pression. C’est en toute logique que Doué, d’une merveille de tir, donna l’avantage au PSG (62e, 3-2). Ce qui n’empêcha pas Dunkerque de mener quelques contre-attaques et de forcee la défense parisienne, parfois hésitante, à plus de vigilance.
Le mot de la fin reviendra à Dembélé qui profita dans les arrêts de jeu d’un ballon perdu pour se lancer en solitaire à l’assaut du but dunkerquoi, Jaouen, irréprochable pendant toute la rencontre, ne pouvant rien faire face au goleador parisien (4-2 pour Paris, score final).
Le PSG jouera donc en mai prochain une nouvelle finale de Coupe de France. Mais ce mardi soir, il aura tremblé jusqu'à la fin du match...