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SportHebdo : drôles de tours !

Publié le  Par Un Contributeur

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Les déboires du tennis français, un feuilleton ridicule au Havre et des Erythréens attendus au Tour de France, c'est l'actualité de la semaine vue par Jacques-Henri Digeon.

 
 
 
 
 
Différence. À Melbourne, Monfils se dit  « au fond du gouffre » et rentre chez lui au 2e tour. Descendu au 119e  rang mondial, Roger-Vasselin s’interroge sur sa volonté de remonter au classement. C’est encore Gasquet qui a laissé sa casquette au vestiaire et qui sort au 3e tour. Et Simon, et Benneteau, et Mannarino, etc… Kif-kif chez les femmes ! Et pas de Français en 2e semaine d’un grand chelem, une première depuis 2011 !  Amélie Mauresmo analyse le tennis français d’un  savant « Notre côté épicurien a peut-être ses limites ». Nadal, lui, ne se pose pas de questions : déshydraté, la tête en vrac, à la limite du malaise, l’Espagnol  va puiser au plus profond face à un modeste américain pour vaincre au 2e tour et s’agenouiller d’émotion avant de dérouler les trois tours suivant ! C’est quoi la différence ?
 
Hic-HAC. 8 millions  pour racheter le club, 12 millions ensuite pour le développer et faire du Havre AC un club phare… C’est ce que promet Christophe Maillol, ex-(et modeste) joueur de rugby devenu homme d’affaires. Le feuilleton dure depuis six mois et personne ne voit rien venir, ni le club, ni la Direction nationale du contrôle de gestion (DGNC) et encore moins les banques et donc les caisses du plus vieux club français. Le pire, c’est que Jean-Pierre Louvel, le président du club, qui s’est laissé entraîner dans cette stupide aventure, est également président de l’Union nationale des clubs professionnels. Et il y croit encore puisqu’il a accordé un dernier délai (au 31 janvier).Tu parles d’un exemple ! Quelle que soit l’issue,  bonjour l’image du club ! Y’a comme un hic au HAC… 
 
Goleador. 171 buts (en dix saisons) avec la Juventus de Turin, 34 (en 71 sélections) en équipe de France (3e buteur des Bleus derrière Henry et Platini) et un palmarès long  comme une reprise de volée de 30 mètres…Trézegol va raccrocher ses crampons à 37 ans. Après l’Argentine et une juteuse campagne en Inde, David Trézeguet, le Goleador franco-argentin, quitte les pelouses de football. Il aura lui aussi marqué son époque. Jugez-en : c’est lui qui avait marqué d’une volée en or contre l’Italie à l’Euro 2000 ; c’est encore lui qui avait offert le but à Laurent Blanc contre le Paraguay en 1/8e du Mondial 98 ; et c’est toujours lui, cette même année, qui avait inscrit contre l’Italie le tir au but qualificatif au dernier carré.  Tout ça vaut bien un Thierry Henry, non ?
 
Chiffres. Revenons en Australie, mais juste avec Federer en chiffres. 1000 : avant Melbourne, à Brisbane, c’est sa 1000e victoire sur le grand circuit. Par comparaison, Connors affiche 1253 succès et Lendl 1071… et Nadal n’en est qu’à 706. Si le premier est imbattable, le second est envisageable. À l’Open  australien, « Rodgeur » est monté à 1002 avant de se faire éliminer par Seppi. 1 : c’est juste le nombre de sets que l’Italien avait pris au Suisse en vingt-deux disputés entre les deux hommes jusqu’à ce succès inattendu. 311 et 278 : nombre de matches remportés en Masters et en Grand Chelem. 878 : c’était le classement de Federer fin septembre 1998 lorsqu’à Toulouse, il battait le Français Guillaume Raoux, première victoire dans le grand circuit. Il avait alors 17 ans et c’était il y a plus de 16 ans… (Source L’Equipe).
 
 
Impatience. Avec les 17 équipes estampillées World Tour et donc qualifiées d’office, les organisateurs du Tour de France (4-26 juillet) ont délivré des billets pour cinq autres équipes continentales dont les trois françaises, Bretagne-Séché, Cofidis et Europcar. Mais la grande nouveauté, c’est le billet accordé à une formation purement africaine, la toute nouvelle MTN-Qhubeka, affiliée à la fédération d’Afrique du Sud. Une première ! Elle sera attendue avec curiosité. Car si le Norvégien Boasson Hagen, l’Américain Farrar et l’Australien Goss, tous redoutables puncheurs et finisseurs, en seront les leaders, on est impatient, comme Christian Prudhomme, le patron du Tour, de voir à l’œuvre deux ou trois Érythréens dont on dit le plus grand bien. Bienvenue les gars !
 
 






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