France Sport

Ligue des champions (1/8e) : Cruelle défaite du PSG

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

image article

Copie d'écran Twitter

Pour n’avoir pas pu concrétiser ses nombreuses occasions de la première mi-temps, le PSG s’est étiolé après le repos pour finalement encaisser un but "assassin" en fin de rencontre.

Paris (Parc des Princes). Liverpool bat Paris Saint-Germain 1-0 (mi-temps 0-0)
But pour Liverpool : Elliott (87e).

Liverpool, meilleure équipe d’Europe, tu parles ! Venue au Parc des Princes auréolée de cette réputation, l’équipe des Reds n’y aura franchement pas fait honneur ce mercredi soir. Et pourtant, Liverpool est reparti avec un but d’avantage dans ses bagages, avantage indéniable avant le match retour de mardi prochain.

Ce but, c’est celui de la chance mais aussi du réalisme. Dominée comme peut-être jamais cette saison tant en Premier League qu’en Ligue des champions, l’équipe anglaise a su saisir sa chance sur une contre attaque lancée par le gardien Alisson, relayée par Nunez et conclue par l’à-peine rentré (il jouait depuis une minute) Elliott d’un tir à ras de terre qui trompa l’infortuné Donnarumma. On jouait la 87e minute et malgré ses dernières offensives, trop timides, Paris s’inclinait.

Alisson impénétrable. Ce Paris SG qu’on avait pourtant si fringant pendant les 45 premières minutes quand il priva Liverpool de ballons (près de 70 % de possession!) et le bouscula par une pression constante, un engagement de tous les instants et de nombreuses occasions de but. On relèvera ainsi celles de Neves servi par le mystifiant Dembélé (16e), les tirs puissants de Kwaratskhelia (20e, 28e, 37e) et le numéro Barcola-Dembélé (30e). Au total quinze tirs… et rien au bout. Il faut à cet endroit sigbifier que Liverpool doit une fière chandelle à son gardien, Alisson, auteur de nombreuses parades toutes aussi spectaculaires que les tentatives parisiennes. Il sera assurément l’homme du match.

Intensité en baisse. Après le repos, même scénario et domination constante des Parisiens. Mais avec quand même moins d’intensité comme si, conscients qu’ils n’étaient pas à l’abri d’un mauvais sort, les Parisiens restaient sur la retenue. Il y eut bien ce coup-franc de "Kwara" (53e) et la superbe frappe enroulée de Doué (80e) mais c’était trop peu après la débauches de la mi-temps initiale.
La fin, vous la connaissez : une contre-attaque lancée à la main par le gardien Alisson…

L’enfer d’Anfield. Sur ce qu’ils ont montré ce soir, les Parisiens peuvent s’avouer très très déçus. Bien sûr, ces occasions manquées nous ont rappelé la première partie européenne du PSG lorsqu’il ne sut pas concrétiser la force de son organisation. Mardi prochain, il leur faudra jouer avec autant de coeur pour tenter de renverser la tendance à Anfield Road et sous la puissance des "You’il never walk alone" ("Vous ne marcherez jamais seul"). D’autant plus que Liverpool ne ratera probablement pas deux matches de suite.Mais après tout, sait-on jamais...
 

Mardi
Bruges-Aston Villa, 1-3
Dortmund-Lille, 1-1
Real Madrid-Atletico Madrid, 2-1
PSV Eindhoven-Arsenal, 1-7

Mercredi
Feyenoord-Inter Milan, 0-2
Bayern Munich-Leverkussen, 3-0
PSG-Liverpool, 0-1
Benfica-Barcelone, 0-1

Retour
Mardi 11 mars
Barcelone - Benfica (18h45)
Inter Milan – Feyenoord (21 heures)

Liverpool – PSG (21 heures)
Leverkussen – Bayern Munich (21 heures)
Mercredi 12 mars

Lille – Dortmund (18h45)
Aston Villa – Bruges (21 heures)
Arsenal – PSV Eindhoven (21 heures)
Atletico Madrid – Real Madrid (21 heures)


Quarts de finale
Aller : 8-9 avril ; retour : 15-16 avril
Demi-finales
Aller : 29-30 avril ; retour : 6-7 mai
Finale (à Munich)

 



 



 

 







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb