SportExpress/ Grosse fatigue
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
dr
Léon qui plonge, Earvin qui pige, Luis qui insiste, Violette qui lit et Rémi qui ''tractionne'', l'actualité du sport vue au travers des mots et des chiffres et au-delà du simple résultat..
Des mots...
Plongeons. « Il est temps pour moi de prendre du recul, de m'entraîner dur et de m'attaquer à des défis futurs. » De retour d'une tournée de quatre compétitions en Chine, Corée du Sud et à Singapour, où il a aligné les succès sur 100, 200 et 400 quatre nages, avec un record du monde (200 quatre nages) en prime, avec un passage à Montauban pour des interclubs, Léon Marchand a décidé de renoncer au Mondiaux petit bassin de Budapest. Vous ajoutez les (trop nombreuses?) sollicitations extra-sportives et vous comprendrez mieux son absence en Hongrie . « Je suis épuisé », a t-il confié sur Instagram. A force de plongeons, Léon n'a pas envie de plonger...
Piges. « Le club et le "namer" (NDLR : Alterna) ont fait des efforts incroyables pour que je reste. J'étais aussi prêt à accepter des choses mais il fallait aussi des moyens pour bâtir une équipe autour de moi. » Après une pige de trois mois au club de Poitiers, Earvin Ngapeth, le meilleur volleyeur français, va quitter la Vienne pour la Turquie et Fenerbahce. « Au final, même si je suis triste de partir, la raison l'a emporté », a t-il conclu. Et la raison, si elle est d'abord sportive, c'est aussi c'est un contrat de 1 million sur dix-huit mois. Une bonne pige...
Drôle. « Je suis super content. Notre classement en Ligue des champions n'est pas mérité. » La drôlerie de la semaine revient une nouvelle fois à Luis Enrique satisfait du PSG dans la compétition européenne où il traîne à la 25e place avec 1 seule victoire pour 1 match nul et 2 défaites. Aux dernières nouvelles (selon Le Parisien de ce jour) et à force de l'entendre dire que tout va, le vestiaire (comprenez les joueurs) commencerait à se crisper...
Des chiffres...
2. Des nouvelles de la préférée des Français et plus jeune engagées de la flotte du Vendée Globe. Toujours sourire dans ses vidéos, la pétillante Violette Dorange y raconte sa vie de solitaire à bord de son Imoca "Devenir". Elle confie même avoir eu le temps de lire deux livres, "'Orgueil et préjugés" de Jane Austen et "D'après une histoire vraie" de Delphine de Vigan. Bientôt dans les tumultes de l'Atlantique Sud et des mers australes qu'elle affrontera pour la première fois, ce sera d'autres lectures, moins celles de ses écrans radar et météo.
1008. Après sa défaite à Munich (0-1) en Ligue des champions, le PSG retrouvait sa ''petite'' Ligue 1 où il n'a (pour l'instant...) pas d'adversaire. Si ce n'est l'adversité. Jugez-en. Au Parc, les Parisiens de Luis Enrique ont dû partager les points (1-1) avec un FC Nantes en position de relégable. Allez donc comprendre comment ils ont pu faire avec des statistiques impressionnantes selon Opta : un seul but avec 84,1% de possession de balle, 24 tirs cadrés et, tenez vous bien, 1008 passes (contre seulement 184 aux Nantais...). Hé, Luis, plutôt d'insister et d'affirmer que tout va bien, faudrait dire à tes gars que c'est du foot, pas de la passe à dix !
Grosse fatigue, là aussi ? (photo dr).
9470. Il visait les 10.000. Plus précisément 10.080. Ce chiffre, c'est le nombre de tractions que voulait réussir Rémi Girard en 24 heures et effacer des tablettes les 9250 de l'Américain Doug Sensor Douglas. C'était ce week-end à la salle des sports de Rioz en Haute-Saône. Avec 9470 tractions (par séries de sept espacées d'une minute) par la seule force des bras, l'objectif n'est pas atteint mais le record a quand même été battu et s'inscrira dans le Guinness des records. A part ça, Rémi Girard est sylviculteur, d'où son surnom de Hulk des bois...
… et un dessin
Mbappé pas bien dans ses crampons à Madrid et le PSG en mal d'efficacité (lire plus haut) ont inspiré Vidberg, dessinateur de L'Equipe. Dans l'édition de vendredi dernier du quotidien, on y voit d'un côté le joueur madrilène confier au téléphone un « Mouaif bof, c'est un peu la crise en ce moment » et de l'autre, également au téléphone, le dirigeant parisien lui répondre « Pareil », le tout sous le titre « PSG et Mbappé enfin sur la même longueur d'onde ». Un bon dessin vaut parfois mieux qu'une longue analyse...
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui en France, Ouest-France, sites internet)