France Sport

TourExpress3/Les masques de retour, le doute aussi

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Copie d'écran Eurosport

Le Covid qui rôde, les c... toujours là, les doutes qui planent et des mécanos sans outil... L'actualité du Tour par le petit bout de la lorgnette.

Avancer masqué. « Pourquoi portez-vous un masque ? » L'auteur de cette question, un journaliste (?) ne devait pas être au fait de l'actualité pour interroger Remco Evenepoel, justement porteur d'un masque. Et le Belge de répondre avec son flegme habituel et un tantinet d'humour: « Parce que vous n'en portez pas. » (L'Equipe de ce dimanche 14 juillet). Et toc ! Renvoyé dans les balustrades le journaleux qui ignorait probablement que le Covid rodait au cœur de la grande caravane. La preuve, le Britannique Pidcock mais encore les Espagnols Herrada et Izaguirre, le Danois Morkov ont dû rentrer chez eux. Et ce ne sont peut-être pas les derniers. Pourvu seulement que les têtes de série ne soient pas rattrapées, le Tour en perdrait toute sa saveur...

 

 



Quand on est c... « Quand on est mort, on ne sait pas qu'on est mort, c'est pour les autres que c'est difficile. Et quand on est con, c'est pareil... » Philippe Geluck ne croyait pas si bien dire. Parce que sur le Tour de France, des c... il y en a. Et surtout sur le bord de la route. On a beau les prévenir, leur dire de ne pas courir à côté des coureurs, de ne pas agiter de drapeau ou de tee-shirt à leur passage, de ne pas allumer de fumigènes, etc, etc, il y en a encore trop qui n'ont rien compris. Sans parler de cet abruti (c'est même plus fort que con...) au bob jaune (il a, hélas pour lui, été photographié) qui a balancé des … chips au visage de Pogacar, d'abord, et de Vingegaard vingt secondes plus tard. Quand on est con, on est con, chantait Brassens...

Des mots. Lu dans Le Parisien/Aujourd'hui en France du 11 juillet, cette réflexion d'un membre de l'organisation rapportée par Christophe Bérard, envoyé spécial du quotidien, après la victoire au sprint de Vingegaard d'un demi pneu devant Pogacar : « Pogacar, on peut le présenter comme le nouveau Merckx. Alors que Vingegaard, on va nous demander si ce n'est pas le nouvel Armstrong. » Et le journaliste d'en remettre une couche : « A croire qu'il ne ne sert à rien de s'entraîner et de multiplier les courses pour acquérir du rythme. » Il est vrai qu'après quatre mois sans courir, la performance du Danois avait de quoi surprendre. Au Plateau de Beille où il craqué (mais quand même 2e...), l'ordre est revenu. Mais en matière de cyclisme, le doute rôde toujours...

 

 

 



Le chiffre. 11 comme les onze vélos que l'équipe TotalEnergies s'est fait voler au Lioran, le camion technique ayant été forcé au pied de biche. Bilan financier : 150.000 euros ( environ 14.000 par engin, précise L'Equipe). Bien entendu, plan d'urgence déclenché et nouveaux vélos arrivés dans les vingt-quatre heures. Mais les plus ennuyés étaient les mécaniciens privés de leur caisse à outils personnelles. Heureusement, le Tour est une grande famille et d'autres équipes leur ont prêté les leurs. Solidarité...

(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)
 

 







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