SportExpress/Allez, on passe à autre chose

Rattrapage. « Nous avons appris à travailler avec celle qui s'est révélée être une ministre efficace et une femme politique engagée, qui sait faire preuve d'empathie mais également de clairvoyance, plaçant toujours l'intérêt général au coeur de ses décisions. » Extrait du communiqué que cinquante dirigeants sportifs (présidents de fédération, responsables du haut-niveau et du sport de base...) ont rédigé (sur le site LaTribune) à l'adresse d'Amélie Oudéa-Castéra, la ministre de l'Education nationale et des Sports. Bien sûr, l'ex-tenniswoman (également haut fonctionnaire) a pu être maladroite lors de sa prise de fonction dans le nouveau gouvernement en ''opposant'' l'école privée à l'école publique (éternel et souvent stérile débat...) et provoquant une polémique à tiroirs (Stanislas montré du doigt, ex-émoluments de la ministre) lancée par les habituels pourfendeurs en tous genres. Allez, ne vous en déplaise, passons à autre chose et souhaitons lui de pouvoir maintenant travailler en toute sérénité...

Des mots...

Macron n'a pas appelé... « Quand vous avez le président de la Fédération et le premier ministre du pays qui vous le demandent, je n'avais pas le droit de dire non. Impossible. » Hervé Renard n'a pas dit non mais l'affaire n'a pas pu se conclure. Hervé Renard n'a donc pas endossé une deuxième cape d'entraîneur, celle de l'équipe de Côte d'Ivoire venant s'ajouter à celle de sélectionneur des Bleues. Traumatisée par le cinglant 0-4 encaissé face à la Guinée équatoriale et la démission de Jean-Louis Gasset, les dirigeants du football ivoirien imaginaient voir Renard revenir "au pays" avec lequel il avait déjà gagné deux fois cette compétition. Ils ont même mis en avant les bonnes relations diplomatiques entre les deux pays actant que la présence à Paris du président Alassane Ouattara pouvait débloquer la situation en en parlant avec Emmanuel Macron. Sauf que le président français était en Inde et n'a pas appelé. Les deux parties n'ayant pu conclure un arrangement financier, l'histoire prenait fin. Et le rêve ivoirien s'envolait...

Mise au point. « Je sais prendre soin de mes joueurs. Je suis juste avec eux (…) « Je suis dur si les mecs ne viennent pas pour les bonnes raisons, s'ils n'ont pas envie de gagner. » Responsable de la conquête auprès de Fabien Galthié, Karim Ghezal a quitté les Bleus pour les "Roses" du Stade Français. Et suite à quelques résultats en dents de scie, il a dû essuyer quelques critiques de certains joueurs cadres quant à son management. Visiblement, après explication les yeux dans les yeux, les choses sont rentrées dans l'ordre. La preuve, le Stade Français a mis fin à l'invincibilité en Top14 de Bordeaux sur son terrain. Un bon coup de gueule, ça a du bon...
 

Le Stade Français à Bordeaux (photo DR).
 

… et des chiffres

6. Comme six heures du matin. L'heure à laquelle devraient peut-être se lever les Bleus de Didier Deschamps pour un Paris-Lyon par le train*. Pas encore possible, estime la Fédération française de football (FFF) qui avait annoncé il y a quelques mois faire tout son possible et étudier cette solution de déplacement « pour qu'elle (NDLR : L'équipe de France) donne le bon exemple et mette en lumière l'objectif de transition écologique. » Visiblement, les réponses de la SNCF (conditions de sécurité et de récupération...) n'ont pas été trouvées. Certaines mauvaises langues disent que Mbappé, Griezmann et consorts ne veulent pas se lever à 6 heures du matin...
*Au mois de mars pour le match amical contre l'Allemagne.

13. Un peu plus d'un mois après le sacre mondial des femmes, le handball français s'est enrichi d'un peu plus d'or avec la couronne européenne des Karabatic, Fabregas et autre Prandi. Acquise aux dépens du Danemark. Ce qui porte le total de titres pour les handballeurs à treize : trois olympiques (le dernier en 2020), six mondiaux et désormais quatre européens. Ajoutez l'or olympique (également en 2020), les trois succès mondiaux (le dernier en 2023) et un européen pour les dames et vous obtiendrez le prestigieux palmarès du hand hexagonal. Rendez-vous à Paris 2024...

33. Sensation au Grand Chelem d'Australie où Novak Djokovic est tombé en demi-finale face à l'étoile montante du tennis italien (et mondial) Jannik Sinner. Le numéro un mondial était invaincu sur les courts de Melbourne depuis 2018. Il avait aligné pas moins de trente-trois victoires consécutives. Tout à une fin...
 

Jannik Sinner (photo DR).

51. Tennis encore et toujours à Melbourne. Lors de la demi-finale entre le Russe Daniil Medvedev et l'Allemand Alexander Zverev, un échange a donné lieu à un échange de cinquante et une frappes service compris. Un échange ''titanesque'' de 1'10'' conclu par une non moins superbe montée au filet avec amorti en conclusion de Zverev... qui allait finalement être battu. Un record ?

(Sources : L'équipe, Le Parisien/Aujourd'hui, sites internet)