SportExpress/ Pfff ! 135 euros...
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
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Un footballeur (très très connu) qui dérange, un comité sportif épinglé, un sponsor pas très élégant, c'est la pas très drôle actualité du sport. Heureusement, il y a de belles images et de belles perfs'.
Devinez qui... « On peut verbaliser, mais que voulez-vous faire face à quelqu'un qui se fiche royalement de payer 135 euros d'amende vu ce qu'il gagne ». Tapage nocturne, fêtes jusqu'à pas d'heure avec musique latin en prime, c'est dont se plaignent les voisins de cette grande maison à cinq étages (!) à Bougival. Dernièrement, c'était les 31 ans du résident de ce palace qui y étaient fêtés. Luc Wattelle, maire de cette commune des Yvelines, se réserve le droit de faire ouvrir un dossier « pour trouble répété à l'ordre public. » Vous avez trouvé le nom du fêtard montré du doigt ? Sachez qu'il est Brésilien, footballeur au PSG, un des meilleurs joueurs du monde, qu'il a souvent les chevilles enflées (au propre comme au figuré...) et douloureuses (encore dimanche au Parc), qu'il change souvent de look et qu'en plus de jouer au ballon il joue beaucoup au poker tard dans la nuit, qu'il finit sa soirée dans un fast-food... Vous comprendrez pourquoi sa condition physique fait du yoyo et qu'en plus d'avoir la grosse tête (mais quoi dedans?) et les chevilles enflées, il vient une nouvelle fois de s'en tordre une et devra rester au repos. Ce sont les voisins qui vont être contents...
Tourmente. Après le Comité olympique français, le conflit entre la présidente Brigitte Henriques et Didier Seminet le secrétaire général, après le rugby, la condamnation et la démission de Bernard Laporte, après le foot, les affaires de Noël Le Graët et sa mise à l'écart, c'est au tour du tennis d'être dans la tourmente en raison d'un malaise dans les couloirs de la fédé. L'affaire révélée par Mediapart et RMC concerne la gestion financière contestable, du favoritisme à l'emploi et un « management brutal » de Gilles Moretton. 112 personnes (sur 400 salariés) auraient quitté la fédé de la balle jaune depuis 2021. Le sport français serait-il malade de ses dirigeants...
A Quai. En d'autres sports, on dirait ''botter en touche''. Mais là, on est dans la voile. Ce sera donc, '' rester à quai''. Et ce sera la Banque Populaire qui ne larguera pas les amarres du Vendée Globe 2024. Critiqué pour avoir privé de barre la navigatrice Clarisse Crémer qui n'a pas pu participer à des épreuves de qualification de l'épreuve en raison de sa maternité, l'établissement bancaire a préféré renoncer au tour du monde plutôt que revenir sur sa décision. Un gros gâchis et un manque certain d'élégance. D'autant qu'il conserve sa confiance à Armel Le Cleac'h et à son "Ultim", sa F1 des mers. Ces dames apprécieront...
Images. 32e minute du match de Top 14, Toulon-Toulouse. Suite à un placage "cathédrale", Sergio Parisse, un monument du rugby, tente d'expliquer son geste à l'arbitre qui lui réplique aussitôt « Je ne vous ai pas demandé votre avis, je vais vous donner le mien. » Ce sera carton rouge. Le colossse italo-toulonnais ne bronchera pas et quittera le terrain non sans avoir... serré la main de l'arbitre avant d'éclater en pleurs sur le bord du terrain. Plus tard dans le match, le Toulonnais Wainiqolo et le Toulousain Elstadt s'expliqueront, le premier par un coup au plexus qui lui vaudra un carton jaune, l'autre par un coup au visage avec rouge automatique. L'insolite dans l'affaire, c'est que le Toulonnais à l'origine de la chamaillerie embrassera sincèrement son rival avant qu'il ne rejoigne le vestiaire. Belles images de respect sportif, non... Vous imaginez ça en foot ?
C’est la bagarre ! Carton jaune pour Wainiqolo!Rouge pour Elstadt !!!!#RCTST #TOP14 pic.twitter.com/9mPcQ4jO6x
— Le Top 14 Pas Officiel (@LRejoilm) February 18, 2023
Et encore...
Avec un A. Comme chacun sait, le A est la première lettre de l'alphabet. Et en Ligue 1, trois clubs commencent par cette lettre : Auxerre, Ajaccio et Angers. Et curieusement, ces trois clubs occupent les trois... dernières places du championnat. Mais si les deux premiers cités ont encore une chance de se maintenir, le troisième se rapproche à chaque match un peu plus de la Ligue 2. Même si son président, Saïd Chabanne, refuse cette échéance : « Tant que mathématiquement ce n'est pas acquis, on n'a pas le droit de prononcer ce mot. » Comme l'a écrit Raphaël Bonamy dans Ouest-France , c'est de l'autopersuasion. Avec un grand A...
Cannibales. Ce sont les "rafle-tout" de ce début d'année. Johannes Boë d'abord qui survole le biathlon et repart des Mondiaux d'Oberhof avec sept médailles en sept épreuves dont cinq en or après avoir dévoré les épreuves de début de saison. L'autre, c'est Tadej Pogacar, le double vainqueur du Tour (2020,2021) qui, après une première victoire en Espagne vient d'en aligner trois autres plus le classement général au Tour d'Andalousie. « Arrête de gagner, merci ! » lui a amicalement instagrammé Remco Evenepoel, celui qu'on qualifie de successeur d'Eddy Merckx. Entre cannibales, on peut plaisanter...
Johannes Boe finit à 18/20 et reprend la tête à la sortie du dernier tir, avec près de 50 secondes d'avance sur Quentin Fillon Maillet !
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) February 14, 2023
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(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)