FootCoupe de France/L'OM étouffe et sort (enfin) le PSG
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
PSG - C. Gavelle
Dans un Stade Vélodrome en folie, le PSG a plié face à la détermination de l'OM.
Allons droit au but : ce mercredi 8 février 2023, l'OM a gagné! (photo DR).
Plus de onze ans que Marseille attendait ça. Depuis le 27 novembre 2011, date de sa dernière victoire au vélodrome dans le clasico, l'OM n'avait jamais battu le PSG dans son antre marseillaise. Ce mercredi soir, les Marseillais ont enfin vaincu le signe indien en sortant le club parisien en 1/8e de finale de la Coupe de France (2-1). Pour Paris, cette défaite est la troisième de la saison après les deux échecs en championnat contre Lens et Rennes.
Un demi-heure de folie. Cette victoire, les Marseillais sont allés la chercher avec leurs tripes dans un stade Vélodrome en furie. Et même si le score est étriqué, personne ne pourra remettre en doute leur supériorité. Envie, détermination, fougue, abnégation, tout y était pour un grand match de leur part. D'entrée les Marseillais prirent le match à leur compte étouffant les Parisiens et les privant de ballon. Des occasions, il y en eut beaucoup surtout en première mi-temps. Dès la 4e minute avec une belle frappe enroulée de Under puis au quart de jeu sur un tir à ras de terre de Malinowski bloqué en deux temps par Donnarumma, puis encore à la 20e sur ce missile de Kolasinak. Mais c'est finalement sur un penalty consécutif à une bousculade de Ramos sur Under que Alexis Sanchez trompait à contre-pied le gardien italien (28e, 1-0 pour l'OM).
Ce but eut pour effet de réveiller les Parisiens qui jusqu'à présent n'avaient existé que sur quelques timides actions de Neymar ou Messi. Un tir sur le poteau du Brésilien allait faire passer le frisson chez les Olympiens qui se procuraient juste après une nouvelle grosse occasion. Mais avec le PSG, on sait que tout peut arriver à tout moment. Et sur un corner (pas justifié, le ralenti télé confirmant que Rongier n'avait pas touché le ballon de Messi...), Ramos trompait de la tête le portier marseillais (40e +1, 1-1). Juste après, l'arbitre sifflait le repos.
Ramos vient de marquer (photo PSG - C. Gavelle).
Paris trop mou. Au retour des vestiaires, la partie allait s'équilibrer mais là encore, les Parisiens, pas capables de hausser le rythme, comptant probablement sur leur "art" de faire tourner le ballon, ne montrèrent pas grand chose face à des Marseillais, certes moins alertes, mais toujours très disponibles. Et c'est en toute logique que Malinowski récupérait aux 20 mètres un ballon mal renvoyé par la défense adverse pour redonner l'avantage à ses couleurs d'un tir aussi puissant que précis sur lequel Donnarumma ne put rien faire (57e, 2-1 pour l'OM).
Le dernier quart d'heure allait être à l'avantage du PSG qui profita du recul des Marseillais quelque peu éprouvés par leurs efforts. Mais là encore, les hommes de Galtier manquèrent de conviction espérant peut-être encore égaliser par un éclair de Messi, Neymar, Hakimi ou sur cette tête (hors-jeu) de Ramos (90e+3). Mais finalement, dans une explosion de joie du Vélodrome, l'OM résistait et s'imposait.
Battu et surtout souvent débordé par la furia marseillaise, le PSG ne pourra que constater qu'il a du mal dès lors qu'on le bouscule comme ce fut le cas ce mercredi soir. Qui plus est lorsque Mbappé n'est pas là. Un constat inquiétant à une semaine du choc européen contre le Bayern Munich au Parc.
Loin du Parc et loin des yeux, le PSG s'enfonce peu à peu... (photo C. Gavelle -PSG).
Les autres 1/8e
Angers-Nantes, 1-1 (2-4)
Toulouse-Reims, 3-1
Lyon-Lille, 2-2 (4-2)
Auxerre-Rodez, 2-3
Vierzon-Grenoble, 0-1
Paris FC-Annecy, 1-1 (5-6)
Lorient-Lens, demain jeudi.
Tirage au sort des quarts de finale demain sur France 3.
Jul est venu partager la victoire de l'OM (photo DR).