SportExpress/Et ça repart...

Et ça repart. Une fois n'est pas coutume, on ouvrira cette chronique hebdo par une invitation... On les retrouvera dès ce mardi après-midi sur L'Equipe 21 et régulièrement (toutes les semaines ou presque) jusqu'au mois de mars aux quatre coins de l'Europe de la neige (même artificielle...) avec en prime les Mondiaux en février. Les champions du biathlon reprennent leur saison de Coupe du monde cette semaine. Pour les suivre, commenter et expliquer, Messaoud Benterki enthousiaste aux manettes, Anne-Sophie Bernardi aux dynamiques et justes commentaires et Alexis Boeuf au passionnant décryptage. Un sacré trio ! Les équipes de France : Justine Braisaz-Bouchet, Anaïs Chevallier-Bouchet, Julia Simon, Chloé Chevalier, Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet (tenant du titre), Antonin Guigonnat, Emilien Jacquelin et les jeunes Paula Botet, Lou Jeanmonnot, Eric Perrot et Emilien Claude. Que du plaisir avec des athlètes d'exception et des paysages sublimes. Merci d'avance à tous de ces beaux rendez-vous hivernaux...
 

Conflits. Mauvais temps pour deux dirigeantes du sport français. Florence Hardouin, directrice générale de la 3F*, vient d'être épinglée par l'audit de cette fédération. Outre ses relations compliquées avec Noël Le Graët, le président, le rapport souligne le management « au pire brutal, au mieux sec et très maladroit » et conseille « un rappel sans ambiguïté à l'attention de Mme Hardouin. » Dur, dur d'être une femme dans un monde de footeux.
sont-ce ses anciennes fonctions dans le ballon rond (ancienne internationale elle a été vice-présidente de la 3F) qui pèsent sur son management ? Toujours est-il que Brigitte Henriques, présidente du CNOSF**, en arrêt de travail suite à un conflit avec son secrétaire général Didier Seminet qu'elle a écarté, a été récemment citée par Mediapart pour des factures de taxi de l'une de ses filles et pour peut-être quelques autres mouvements douteux. Le comité a tenu a préciser que les sommes avaient été régularisées. Oui, mais quand même...
*Fédération française de football ; ** Comité national olympique et sportif français.

Respect. Au rugby, on ne plaisante pas avec le corps arbitral. Et on le respecte. On le voit sur les terrains où les cartons jaunes (exclusion temporaire) ou rouge (sortie du match) ne donnent lieu à aucune discussion, ni contestation des joueurs, concernés ou non. Idem pour les dirigeants qui se doivent de respecter un comportement exemplaire. Ce qui n'a pas été le cas de Ronan O'Gara. L'ex-international irlandais, devenu entraîneur des Maritimes de La Rochelle, a récemment écopé de dix semaines de suspension « pour manque de respect envers l'autorité d'un officiel de match » et « atteinte à l'intérêt supérieur du rugby. » Et qu'en pense Antoine Kombouaré, l'entraîneur du FC Nantes, qui a récemment traîté un arbitre de malhonnête...
PS : auparavant, O'Gara, avait déjà ''pris'' six semaines pour les mêmes raisons...

Tel père. Il ne suffit pas de porter le nom d'un septuple champion du monde pour réussir en F1. Mick, le fils du légendaire Michael Schumacher, a été débarqué de sa monoplace Haas en raison de ses trop faibles résultats et, selon le journal allemand Bild, des coûts trop importants générés par les nombreux dommages de sa monoplace. Il pourrait ne pas avoir de volant la saison prochaine ou, au mieux, être pilote de réserve. Le talent, c'est pas automatique. Tel père pas tel fils...

Quest-ce que je vais devenir maintena t ? Un piéton ! (photo DR).

 

Paroles. Il l'avait pourtant dit, redit et re-redit : « Gérard Bâticle sera là jusqu'à la fin de saison. » En précisant bien que ce ne sont pas les habitudes de la maison angevine. Raté, encore raté ! Saïd Chabanne, le président du SCO Angers, a finalement ''craqué'' et a viré l'entraîneur Gérard Baticle. Mais plus que les mauvais résultats (Angers est dernier de Ligue 1), le club invoque un « un certain nombre de griefs qui lui (Baticle) ont été formulés et qui relèvent de la faute grave. » Paroles, paroles...

Ventes. Le foot et ses affaires. L'Olympique lyonnais va de report en report et la vente de l'OL à la société Eagle Football de l'Américain John Textor (on dirait le nom d'un héros de BD...) n'est toujours as conclue. Tout est prêt, assure t-on des deux côtés mais il y a toujours des mais...
Et du côté de Paris, le PSG aimerait bien racheter le Parc des Princes à la Ville de Paris et passer à 60.000 spectateurs. Seulement voilà, les deux parties ne sont pas d'accord, mais pas d'accord du tout : le PSG propose 40/45 millions (selon L'Equipe) une somme très éloignée de celle fixée par la Mairie de Paris (qui n'est pas pressée, dit-on) : 350 millions ! Va falloir jouer les prolongations...

(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)