SportExpress/Maintenant, on sait...

Le footoir

Maintenant on sait ! On sait « Pourquoi Mbappé s'est énervé », a titré L'Equipe de ce mardi 15 novembre. Souvenez-vous, c'était à la veille du premier rendez-vous avec Benfica et tout était parti du quotidien espagnol Marca qui avait laissé entendre que l'international parisien voulait quitter la capitale cet hiver, du moins le plus tôt possible. Bon, d'une part, il y avait des promesses de jeu et de recrutement de joueurs compatibles non tenues par le club. Mais surtout, selon le quotidien sportif français, c'est que le PSG n'avait pas versé la totalité du salaire de septembre du joueur. Ce qui, on en conviendra, pourrait traduire une gestion à l'emporte-pièces (sans jeu de mot) du club parisien en délicatesse, en outre, avec les règles du fair-play financier. « Il arrive qu'il y ait des décalages dus aux modalités de paiement », s'est justifié auprès des confrères de L'Equipe, le service com'. Bon, vous allez me dire qu'avec un ''misérable'' salaire annuel d'environ 70 millions d'euros, plus un tiers de sa prime à la signature (180 sur 3 ans) et 150 de fidélité, Mbappé avait des raisons de ''faire la tronche'' même s'il a largement de quoi voir venir en cas de pépin, enfin de gros, très gros pépin. Mais en football comme ailleurs, les affaires sont les affaires, surtout quand on touche au portefeuille, quel qu'en soit le contenant. Ah ! Que la vie d'un travailleur du ballon rond est rude. Allez Nasser, une ''petite'' prime de rattrapage et j'oublie tout...

Valse. C'est le septième entraîneur de Ligue 1 à ''valser''. Bruno Irles a été démis de ses fonctions d'entraîneur de Troyes suite à la mauvaise série de l'équipe de l'Aube. L'Estac avait pourtant réalisé un très bon match il y a deux semaines contre le PSG. Mais les dirigeants du foot sont, on ne le sait que trop, des ingrats. Comme ceux de Rodez, en Ligue 2, qui viennent de mettre fin au contrat de Laurent Peyrelade. Lequel avait quand même réussi à emmener le club de l'Aveyron en Ligue 2 après deux accessions en trois ans. Ingratitude...

Putsch. Jean-Pierre Rivière, le président de Nice, a beau s'en dédire, c'est bien un putsch qu'ont réussi les dirigeants de Ligue 1. Ils ont eu la peau de Pascal Garibian, le patron des arbitres. Trop raide, inflexible, fermé au dialogue selon eux. Et que, conséquemment, ça se transmettait aux arbitres de terrain. Il est vrai que plus de 50 cartons rouges depuis le début du championnat, c'est record. Mais n'est-ce vraiment que la faute des arbitres... « Ce n'est pas un putsch mais un souhait profond de réformer les choses afin de s'améliorer », a dit le Niçois. Ben tiens...

Vacances. Non content d'avoir traité des arbitres d'incapable et de « malhonnête », puis d'avoir crié à l'injustice pour avoir pris un match de suspension (et deux avec sursis), le bouillant Antoine Kombouaré, s'en est pris à ses joueurs et dit avoir « honte » » du bilan du FC Nantes et de ses treize petits points après le nul arraché contre Ajaccio. « Moi, à leur place, ça fait longtemps que je serais resté à la maison », a t-il pesté. Et lui, il la fait son autocritique ? Bon allez, les vacances vont lui faire du bien...

Volées. On se souvient encore du but de Benjamin Pavard au Mondial 2018 contre l'Argentine : une superbe reprise de volée de 25 m, le ballon dans la lucarne et l'égalisation à 2-2. Là, c'est au tour du défenseur du Bayern d'être repris de volée : contrôlé avec un taux de 0,8 gr d'alcool, il avait peut-être un peu trop ''arrosé'' la victoire contre le Barça. Retrait de permis, deux points et 500 euros d'amende. Et 50.000 (une misère pour lui...) infligé par son club. A Munich on ne plaisante pas avec l'image des joueurs !

Le chiffre

20 ou le nombre de points inscrits par Victor Wenbanyama pour sa première sélection en équipe de France la semaine dernière contre la Lituanie en qualification du Mondial. Serré de très près en début de match, le phénomène, une fois dans le rythme, a réussi à imposer ses 2,21 m, ses 2,45 d'envergure et, bien sûr, son talent avec en prime neuf rebonds. Le monde est au bout de ses bras...

La phrase
« Je n'ai jamais connu une intensité aussi énorme. On est tombés sur des monstres. C'était un peu la guerre sur le terrain. » Troisième ligne du Quinze de France, Cameron Woki était au cœur du combat samedi contre les Springboks. Bilan du match : cinq protocoles commotion (trois Français et deux Springboks), une fracture du plancher orbital pour Danty, deux cartons rouge (un de chaque côté, dont Dupont pour un dangereux plaquage aérien) et des corps martyrisés des deux côtés. Faudrait pas que les Japonais jouent les kamikazes samedi prochain...
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)