SportExpress/L'homme qui ne doute de rien

Trop drôle ! « Aujourd'hui, on a une entreprise qui n'a jamais été en aussi bon état depuis sept ou huit ans. On doit continuer le travail et avoir la liberté d'entreprendre... » Cette déclaration de Gérard Lopez est peut-être la plus drôle de l'année après la saison ''cata'' du club de Bordeaux dont il est propriétaire depuis l'année dernière après l'avoir sauvé du dépôt de bilan : lanterne rouge de L1, relégation en L2 puis rétrogradation en National avant un repêchage de dernière minute grâce à quelques millions réinjectés et un accord au finish et au forceps avec les créanciers. Impayable Gérard Lopez, l'homme qui ne doute jamais de rien malgré ses avatars sportifs. Citons pêle-mêle, l'écurie de F1 Lotus acquise en 2009 puis revendue (pour 1,35 euro!) six ans plus tard ; le club de Lille racheté en 2015 puis revendu après cinq ans avec 120 millions d'euros d'endettement ;et le club belge de Mouscron déclaré en faillite en mai dernier deux ans après son rachat. Bordeaux est donc sauvé mais jusqu'à quand...

Auf Wiedersehen. « Je n'ai pas de plaisir à être en F1 juste pour me dire que je suis en F1. Pour moi, être dans ce sport ne fait sens que si je peux envisager de gagner... » Quadruple champion du monde (de 2010 à 2013), vainqueur de 53 Grands Prix, Sebastian Vettel, 35 ans, a décidé de raccrocher sa combinaison et de laisser sa F1 au stand. Son Aston Martin n'étant pas compétitive, il a préféré prendre sa retraite et voir grandir ses enfants plutôt que de parcourir le monde. Il sera remplacé par le vétéran Fernando Alonso (lire ci-dessous). Auf Wiedersehen Sebastian...

Opportuniste. « J'ai regardé cette équipe systématiquement attirer de gens de valeur avec des pedigrees de vainqueurs. Et j'ai été informé d'un énorme engagement pour une nouvelle usine et de nouvelles ressources (…) Personne en Formule 1 aujourd'hui ne démontre une telle vision et un total engagement pour gagner. » A peine, Sebastian Vettel avait-il annoncé sa retraite (lire ci-dessus) que Fernando Alonso sautait sur l'occasion de s'installer dans son baquet et donc de quitter celui d'Alpine. A 41 ans, le double champion du monde (2005 et 2006) est toujours aussi ambitieux. Et opportuniste...
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest France, sites internet).

… et des chiffres

62 et 44. Le week-end cycliste a été marqué par deux grands raids de légende. C'est bien sûr celui d'Annemiek van Vleuten qui, dans l'avant-dernière étape du Tour féminin, a écrasé la course en s'échappant à 62 kilomètres de l'arrivée au Markstein. Avant de récidiver, encore seule dans la dernière étape en haut des Belles-Filles. Et c'est encore le nouveau raid de Remco Evenepoel, parti seul à 44 bornes de San Sebastian dans la classique espagnole. Pour mémoire, le prodige belge avait également offert un grand numéro dans Liège-Bastogne-Liège en lâchant tout le monde à 28 kilomètres du terme.

56. Après le sacre de 1966 des légendaires Bobby Moore, Gordon Banks, Bobby et Jacky Charlton, l'Angleterre n'avait jamais remporté le moindre titre international de football. Il a donc fallu attendre 56 ans pour que les Lionesses à la Rose ne mettent un terme à cette disette. Elles l'ont fait en battant (2-1) les jusqu'à présent invincibles allemandes. Un exploit réalisé devant plus de 87.000 spectateurs dans le mythique stade de Wembley. Après la Reine, il y a désormais les Reines d'Angleterre...

4. Son objectif était le Top5. Juliette Labous a fait mieux en se classant 4e du Tour de France féminin. Une performance de grande classe pour la Bisontine qui, à 23 ans, peut envisager un bel avenir dans le peloton. Sans regret, elle termine à à une quarantaine de secondes du podium ce qui en dit long sur son potentiel. Une autre française intègre le Top 10, Evita Muzic qui prend la 8e place. Chapeau mesdames...

2. Après Hambourg il y un mois, elle vient de s'imposer sur les courts de Varsovie. Deux titres en un mois après un début de saison raté et des contre-performances en pagaille depuis un an. On n'arrête plus Caroline Garcia qui, outre le gain du tournoi polonais, avait sorti Iga Swiatek la numéro un mondiale. Redevenue meilleure française, la voilà pleine d'ambition à l'approche de l'US Open. Pourvu que ça dure...