Roland-Garros : l'exception pour un match de légende

22h30. Depuis plus de trois heures, Rafael Nadal et Novak Djokovic magnifient le central de Roland-Garros. On est dans l'exceptionnel, dans le match, comme on dit, de légende. Après trois manches d'une intensité peut-être encore jamais vue dans le tennis, le Serbe vient d'empocher le jeu décisif du troisième set (7-5). L'Espagnol a ouvert les débats en s'imposant 6-3 avant que le numéro un mondial n'égalise, 6-3 également.

Tout y passe dans les coups des deux stars. Mais dans le public, on commence de regarder sa montre. A la télévision, les journalistes et consultants s'interrogent de ce que va devenir ce match une fois les tribunes désertées pour cause de couvre-feu. A 11 heures, le match reprendra dans le silence de la porte d'Auteuil.

Et soudain, la libération, une immense clameur, une explosion de joie à la démesure de cet affrontement unique : l'Elysée et Matignon ont accordé  une dérogation et le couvre-feu est levé.
Le match allait reprendre et les tribunes s'enflammer de nouveau. Quand l'exception rejoint la légende...

23h 20 : vingt minutes après l'heure fatidique du couvre-feu, Novak Djokovic venait à bout (6-2) d'un Rafael Nadal épuisé après quatre heures et onze minutes d'un combat d'anthologie. Nadal, qui n'avait jamais perdu sur la terre parisienne, abandonnait sa couronne de Roland-Garros....
 

« Merci Macron ! » chante le public de @rolandgarros autorisé à rester après le couvre feu. #rolandgarros #couvrefeu pic.twitter.com/FAqrfeO5z4

— Morgan (@MorganRostagnat) June 11, 2021

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