Tournoi : les ''ex'' entre prudence et optimisme
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Scottish Rugby
France-Ecosse, un final inédit du Tournoi 2021. Avec à la clé pour les Bleus la perspective de passer sur le fil le Pays de Galles. Comme samedi dernier....
Les Ecossais à l'entraînement à Paris (photo Scottish Rugby).
Ce vendredi soir, le Quinze de France recevra l'Ecosse pour le match de clôture du Tournois des 6 nations. Une rencontre décalée en raison des nombreux cas de covid enregistrés au sein du club France il y a trois semaines. Les autres nations ayant conclu leur campagne 2021 du Tournoi, celle de ce soir au Stade de France aura un petit air de finale. Mais seulement pour les Français, les Ecossais ne pouvant faire mieux que la quatrième place même s'ils auront à cœur de distancer leurs ''amis'' anglais, petits 5e.. Les troupes de Galthié auront donc l'occasion de remporter l'édition 2021, onze ans après leur dernière victoire, un succès étant en outre synonyme de renouveau définitivement confirmé après ces trop nombreuses années de disette. Mais pour ce faire, Charles Ollivon et ses équipiers devront remplir plusieurs conditions.
La France peut gagner le Tournoi si...
- Si elle bat l'Ecosse en marquant à savoir gagner : avec plus de 21 points d'écart, marquer quatre essais pour le point supplémentaire du bonus offensif avec un écart d'au moins 21 points. S'impose
- Si elle gagne avec ces 4 essais et 20 points d'écart, France et Pays de Galles se retrouveront à égalité de points (20) et au goal-average. Dans ce cas, ce sera le nombre d'essais qui les départagera. Les Gallois en ont inscrit 20, les Français 15.
- Si elle gagne en marquant six essais et que l'Ecosse ne score que très peu.
- Un cas d'égalité parfaite existe : 5 essais des Français et 20 points.
Il suffit d'y croire. C'est ce qu'on entend-on souvent en matière de sport et de défi. Les Bleus doivent donc y croire. Mais pas qu'eux. Consultés, plusieurs ancien internationaux ont dit leur confiance. Revue de presse de inspirée de L'Equipe et de Ouest-France.
Vincent Clerc prône la patience : « Il faudra être patient, se dire que s'il n'y a que trois points d'avance à la mi-temps, ce n'est pas grave. »
Le Toulousain est rejoint par François Trinh-Duc avec ce ''plus'' qu'il croit en la performance. : L'erreur serait de se focaliser sur la différence de points parce qu'au vu de leurs prestations, de la qualité des joueurs et de l'état d'esprit, ils en sont plus que capables. »
Pierre Berbizier, en tant qu'ex-sélectionneur, se veut pragmatique : « Une victoire, ça se construit. Tu as plutôt intérêt à prendre les points faciles au pied au début (…) L'objectif est d'amener les Ecossais au point de rupture. »
Autre sélectionneur du passé et connaisseur des ''troubles'' français, Jean Claude Skrela met en garde les Bleus et de tomber dans le piège de « faire preuve d'autosuffisance . » Cela dit avant de se montrer résolument optimiste : « C'est facile : ils refont les huit dernières du match au Pays de Galles, ils ne peuvent pas perdre. »
C'est à Fabien Pelous que nous laisserons le mot de la fin : « Il faut de la régularité mais aussi un peu de chance et de la résilience car on ne maîtrise pas tout. »
Messieurs les Bleus, à vous de jouer! Et de gagner...