Rugby : un Tournoi new-look

Quelques mois après le Mondial remporté par l’Afrique du Sud aux dépens de l’Angleterre, le Tournoi des 6 Nations reprend ses droits. Avec des équipes, à l’image de celles de France et d’Angleterre, rajeunies ou remodelées. Les Anglais et les Gallois partent favoris. Et pour commencer, le "Crunch" entre la France et l’Angleterre au Stade de France. Les meilleurs ennemis vont donner le tempo d’un tournoi new-look. Revue des troupes. N’oublions pas ces dames qui viseront la victoire. Les Bleues ont une revanche à prendre faces aux Anglaises.

France : place aux jeunes.  Exit Jacques Brunel, place à Fabien Galthié et à un staff entièrement recomposé. Et une équipe complètement inédite : la paire Ntamack-Dupont aura la redoutable tâche de dynamiter le jeu. Galthié n’a pas hésité à faire confiance aux jeunes, éliminant quelques "piliers".  Le premier choc contre l’Angleterre, dimanche, sera édifiant sur les possibilités de cette équipe. La France jouera trois matches à domicile (Angleterre, Iralie et Irlande) et son dernier match contre l’Irlande  en finale nocturne de la dernière journée.

Angleterre : question de digestion. Les joueurs de la Rose, et surtout leur entraîneur Eddie Jones, n’ont pas digéré leur défaite en finale du Mondial au Japon, étouffés par la puissance "méthodique" des Springboks. Peut-être pas aussi solides qu’on pourrait l’imaginer, comment réagiront les Anglais ? Ils sont favoris. Mais Eddie Jones a dû reconstruire une équipe et a appelé douze nouveaux joueurs. Premiers enseignements, dimanche au Stade de France.

Pays de Galles : quatorze nouveaux.  Vainqueur de justesse de la France en quart du Mondial et battu de peu par le futur vainqueur du Mondial, le Pays de Galles a également effectué de gros changements :  pas moins de quatorze nouveaux joueurs composent l’effectif gallois. Et Warren Gatland qui était aux commandes depuis treize ans a été remplacé par Wayne Pivac. La mayonnaise va-t-elle monter ?

Irlande : l’inconnue. Comme pour la France et Galles, l’Irlande a changé de sélectionneur : Andy Farrel a pris la place de Joe Schmidt. Mais le nouveau patron n’a pas fait de révolution même s’il a lui aussi appelé quelques jeunes. Trois fois victorieuses du Tournoi, l’Irlande est un peu l’inconnue de cette nouvelle édition.

Ecosse : effacer le Mondial. Greg Laidlaw, l’emblématique capitaine, a pris sa retraite internationale. C’est un moins pour l’Ecosse. Mais le talentueux arrière Stuart Hogg est encore là pour tenir la baraque. Les Ecossais auront en tout cas à cœur de se remettre en marche après un Mondial décevant (avec notamment une défaite contre le Japon). Mais le calendrier ne leur est pas favorable avec l’Irlande d’abord puis l’Angleterre une semaine plus tard…

Italie : sans Parisse. Le quinze transalpin n’a pas gagné dans le Tournoi depuis… cinq ans. Cela fait beaucoup. Et le départ à la retraite programmé de Sergio Parisse risque de peser lourd dans le rendement d’une équipe qui, malgré ses faiblesses, s’est toujours fait remarquer par sa combativité.
 

Le calendrier des Bleus…
1^er février : Galles-Italie ; Irlande-Ecosse
2 février : France-Angleterre (16 heures)
8 février : Irlande-Galles ; Ecosse-Angleterre
9 février : France-Italie (16 heures)
22 février : Galles-France (17h45) ; Italie-Ecosse
23 février : Angleterre-Irlande
7 mars : Irlande-Italie ; Angleterre-Galles
8 mars : Ecosse-France (16 heures)
14 mars : France-Irlande (21 heures)  ; Galles-Ecosse (15h15); Italie-Angleterre (17h45).
 

… Et des Bleues

2 février : France-Angleterre (Pau, 13h30) ; 8 février : France-Italie (Limoges, 21 heures) ; 23 février : Galles-France (12 heures) ; 7 mars : Ecosse-France (19h45) ; 15 mars : France-Irlande (Villeneuve d’Ascq, 16h35).