SportHebdo : pas de Brexit pour les Anglais !

Les rois anglais. Brexit ou pas Brexit… Les Anglais vont-ils quitter l’Europe ? Et bien aujourd’hui, nous l’affirmons, c’est non, non et trois fois non ! Même si les Espagnols ou Hollandais ne sont pas d’accord..  Oui, oui, les Anglais vont (doivent) rester dans l’Europe où ils sont finalement bien installés. Vous l’avez compris, on est loin des joutes du parlement britannique et des interminables négociations européennes, puisqu’il s’agit là de ce football d’outre-Manche qui vient de faire un énorme pied de nez à toutes ces supputations politiques. Oui, oui, aujourd’hui, ne vous en déplaise Madame Merkel, Messieurs Macron et Junker,  l’Angleterre est bien le pays roi de l’Europe…
Non mais vous avez vu ça ! Du jamais vu ! Unique dans les annales du ballon rond européen : quatre équipes britanniques vont se disputer les deux coupes d’Europe, celle des champions et la ‘’petite’’ Europa. Liverpool-Tottenham pour la C1, Arsenal-Chelsea pour la C2.
Liverpool d’abord qui a réussi l’impensable en réduisant Messi et les Barcelonais au rang de seconds rôles leur faisant subir la même humiliation que celle du PSG. Et puis, le Tottenham d’Hugo Lloris qui a stoppé l’irrésistible renaissance de l’Ajax dans l’antre de la Johann Cruyff Arena ; et puis Arsenal que l’on disait incapable de finaliser un objectif ; et puis Chelsea
Soit dit en passant, c’est le PSG qui peut faire la tronche et les dirigeants parisiens qui peuvent se lancer dans un grand brainstorming : Lucas, auteur des trois buts de la qualification de Totteham contre l’Ajax, qu’ils ont laissé partir de la capitale après ce qui est devenu une marque de fabrique (n’est ce pas Ben Arfa, n’est ce pas Rabiot…) l’avoir laissé sur la touche plusieurs mois ;  Unaï Emery qu’ils ont remplacé et qui a guidé Arsenal jusqu’à la finale de Ligue Europa… Lucas et Emery partis et maintenant en finale. Avouez que le PSG a singulièrement manqué de flair et de savoir-faire
Mais finissons en avec cette parenthèse parisienne pour revenir à notre propos. Car aujourd’hui, après cette folle semaine des clubs de Premier League, il faut souhaiter que le football d’Angleterre ne subisse pas, à l’image de ce que l’on imagine pour l’économie du pays, les effets de ce satané Brexit.  Le foot britannique est riche pas mais pas que dans son portefeuille… Il est riche de cette ferveur comme cette d’Anfield Road,  riche de cette irrésistible ‘’gnaque’’, de cet engagement de tous les instants et de ce fameux ‘’spirit’’ qui fait qu’un match n’est jamais fini, un score jamais acquis, les Catalans et les ‘’Bataves’’ en ont fait l’amère expérience. Et cela toute la saison, sans temps mort, en championnat comme en coupe d’Europe. Et imaginez, comme l’a raconté Robert Pires dans le Parisien, que pour les Anglais le titre du championnat d’outre-Manche est plus important qu’un sacre européen ! Unique, on vous l’a dit. Alors vraiment, il n’y aura pas de Brexit pour le football anglais.

A part ça. A part ça, à l’occasion de la sortie du film ‘’Les crevettes pailletées’’ traitant de l’homosexualité dans le sport, le numéro spécial de L’Equipe Magazine du 4 mai a suscité de nombreux échos et de retours positifs, de personnalités, de la presse et des réseaux sociaux. Mais le magazine s’est dit surpris et déçu par l’absence quasi-totale des acteurs du monde sportif ; un sujet ‘’tabou’’ dans un monde qui préfère fermer les yeux…
A part ça, si Lucas Pouille a gagné le tournoi de Bordeaux (2^e division), il n’a pas fait long feu à Madrid et  encore moins à Rome. Pareil ou presque pour autres Bleus ; le problème, c’est qu’avant ils perdaient contre les top 10 ou 15 et maintenant c’est face aux jeunes qui montent…
A part ça, l’agent  italo-néerlandais Mino Raiola qui gère notamment les intérêts de Matuidi, Pogba et Balotelli (entre autres)  vient d’être suspendu de toute activité en raison de ses possibles liens avec une société offshore à Malte ;  et vous croyez que ça va l’empêcher de s’occuper de ses ouailles…
A part ça, les rugbymen de Clermont ont remporté aux dépens de La Rochelle le Challenge européen qu’on appelle aussi la ‘’petite’’ coupe d’Europe ; petite peut-être mais c’est quand même un titre et le rugby français ne crachera pas dessus, merci Clemont…

Ils l’ont (vraiment) dit.  « Je me sens tellement fort que je comprendrai que mes rivaux se chient dessus à l’idée de se confronter à moi », de Simon Yates, un des favoris du Giro qui vient de débuter ; inutile de vous dire que ce sentiment de supériorité et ce manque de respect n’a pas trop plu dans le peloton…
 « Nous ne sommes pas le PSG… », de Marc-André ter Stegen , le gardien allemand du Barça avant la demi-finale retour contre Liverpool ;  ouais, ben t’en as pris quatre mon gars, ton club a été piteusement éliminé et tu aurais mieux fait de ne pas te moquer…
« Nous ne sommes pas habitués à finir totalement fatigués les rencontres », de Thomas Tuchel, entraîneur du PSG ; c’est vrai qu’à force de joueur au petit trot en Ligue 1, les Parisiens  ne peuvent jouer au rythme de la Premier League anglaise et de la Ligue des champions…
« Il est heureux ici avec ses coéquipiers », de Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atletico à propos des bruits de plus en plus insistants du départ d’Antoine Griezmann pour Barcelone ; heureux sûrement mais ambitieux peut-être encore plus…
(Sources : L’Equipe, Le Parisien, internet).