Paris SG : pourquoi pas Wenger ?

En vingt-deux ans, il aura apporté trois titres de Premier League et sept Cup à Arsenal. Arsène Wenger a décidé de mettre à sa carrière d’entraîneur du club londonien, le club des Gunners. « Je sens que c’est le bon moment pour moi de me retirer à la fin de saison. Je suis reconnaissant d’avoir eu le privilège de servir le club pendant tant d’années inoubliables » a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi matin. Est-ce son âge, 68 ans, est-ce une certaine lassitude, est-ce le fait que pour la première fois depuis son arrivée, Arsenal ne terminera par dans le top 5 du championnat anglais ou est-ce simplement l’envie de changer d’air… L’entraîneur français attendra peut-être la fin de saison pour donner les véritables raisons de son départ de Londres. En attendant, l’équipe des rouge et blanc reste qualifiée pour l’Europa Cup.

Duo ‘’germanique’’. Bien entendu, l’autre question que toute le monde se pose : « Et maintenant ? »  Selon L’Equipe et Le Parisien, Arsène Wenger pourrait rebondir… à Paris. Il avait déjà été approché par les dirigeants du PSG –notamment par l’émir Al-Thani qui l’apprécie- mais sans résultat. D’autres clubs l’avaient également convoité et non des moindres, le Real et le Bayern. Mais l’Alsacien avait préféré rester fidèle aux Gunners. Bien évidement, du côté parisien, l’arrivée d’une telle personnalité sera la bienvenue. Mais il s’agirait d’un poste de manager général et non pas d’entraîneur de terrain, ce rôle étant dévolu à l’Allemand Thomas Tuchel, la signature de l’ex-entraîneur du Borussia Dortmund étant pratiquement assurée. Selon L’Equipe,  Wenger pourrait remplacer l’actuel manager général du PSG, Antero Henrique, lequel Portugais aurait préféré son compatriote Sergio Conceiaço (qui officia un moment à Nantes)  ou l’Italien Antonio Conte, actuellement à Chelsea au poste d’entraîneur. Comme un désaveu. Enfin, la culture ‘’germanique’’ de l’Alsacien Wenger serait compatible avec la rigueur de Tuchel.

Mais tout cela n’est que bruissements et il est probable que, à l’instar des grandes stars des pelouses européennes et mondiales, le feuilleton de ce ‘’transfert’’ n’en soit qu’à ses premiers épisodes.