Tournoi des six nations : la France s’incline de peu à Twickenham (16-19)
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
FFR
Malgré un excellent match, le Quinze de France a été battu de très peu face à l’Angleterre, samedi, à Twickenham pour son premier match dans le Tournoi 2017.
Pour son premier match dans le Tournoi des six nations, l’équipe de France s’est inclinée (16-19), samedi, à Twickenham face à l’Angleterre qui porte ainsi sa série d’invincibilité à quinze matches. Les Français, proposant un jeu ambitieux, ont longtemps inquiété leurs adversaires, ne s’inclinant que de trois points. Le Quinze de France est sur la bonne route mais il lui faut maintenant concrétiser sa nouvelle dynamique.
Les rushes de Picamoles. Jouée sur un faux rythme par deux équipes appliquées, la première mi-temps fut à l’avantage de l’équipe de France. Par trois fois, les Français furent stoppés à quelques mètres de la ligne adverse sans pouvoir conclure d’excellents mouvements. Outre l’emprise sur le jeu des joueurs de Guy Novès, on retiendra de cette période initiale les trois rushes de Picamoles, les déboulés de Vakatawa. Mais alors qu’ils avaient toujours mené au score grâce à trois pénalités de Lopez, les Bleus se firent rejoindre sur une très belle pénalité de près de cinquante mètres.
Chassé-croisé. A 9-9, les Anglais pouvaient s’estimer heureux. Puis malheureux à la suite d’une superbe action conclue par un essai justement refusé pour passage en touche cinq minutes après la reprise. Un avertissement sans frais pour les Français qui avaient pourtant encore malmenés dès le coup d’envoi de cette seconde période. Le jeu allait alors s’enflammer avec des Anglais beaucoup plus entreprenants qui allaient prendre l’avantage pour la première fois sur une nouvelle pénalité de Farrel (12-9, 54e). Cinq minutes plus tard, les Français remettaient les pendules à l’heure par un essai de Slimani sous les poteaux après une superbe séquence offensive (12-16, 61e). Le chassé-croisé allait pourtant se poursuivre avec la réplique anglaise et l’essai de Te’o qui redonnait l’avantage aux Anglais (19-16, 71e).
Il restait moins de dix minutes. Dès lors, face à un Quinze de la Rose ayant retrouvé ses vertus d’efficacité et de réalisme, les Bleus se montrèrent impuissants laissant finalement échapper un succès avec lequel ils avaient longtemps flirter. Et de Twickenham, enfin libéré, pouvait chanter son ‘’Sweet Chariot’’.