Malaysian Airlines : le vol MH370 s’est bien abîmé dans l’Océan Indien
Publié le Par Antoine Sauvêtre
Peter Konnecke - flickr
Plus de 17 jours après la disparition du Boeing 777 de la Malaysian Airlines de Kuala Lumpur à destination de Pékin, le premier ministre malaisien a annoncé une nouvelle attendue mais redoutée. Les 239 passagers sont morts après le crash de l’avion en mer.
C’est un SMS qui a annoncé la terrible nouvelle aux familles des passagers. Puis le premier ministre malaysien, Najib Razak, s’est chargé de la rendre publique lors d’une conférence de presse. D’après leurs informations récentes, il ne fait plus aucun doute que le vol MH370 s’est abîmé au sud de l’Océan Indien, tuant les 227 passagers et 12 membres d’équipage. A bord, il y avait notamment 153 Chinois, 4 Français, 4 Américains et 2 Canadiens.
Dernière position
Les recherches du Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens et l’opérateur de satellites Immarsat « ont conclu que le MH370 a volé dans le couloir sud et que sa dernière position se trouvait au milieu de l’Océan Indien », précisait la compagnie aux familles des victimes. A court de carburant et perdu au milieu de l’Océan, l’appareil n’a pas pu rejoindre la terre. La découverte de débris flottants à environ 2500 km à l’Ouest des côtes australiennes valide cette thèse désormais irréfutable. Très tôt dans la matinée, les recherches se poursuivaient pour récupérer les débris mais les mauvaises conditions météo ont poussé les Australiens à interrompre les recherches. Elles pourraient reprendre dans les heures qui viennent.
Boîtes noires
L’objectif prioritaire des enquêteurs est désormais de retrouver au plus vite les boîtes noires de l’appareil. Seul moyen pour comprendre ce qui s’est réellement passé à bord du Boeing ce 8 mars 2014. Détournement de l’avion ? Problème techniques ? Malaise des pilotes ? Pour le moment, les éléments de l’enquête semble plutôt correspondre à la première hypothèse mais les autorités refusent de valider une thèse encore incertaine.
Retrouver les boîtes noires s’annonce très difficile. D’abord parce que les zones de recherche « sont extrêmement vastes », expliquait le Bureau d’enquêtes et d’analyses français (BEA). Ensuite, parce que ces boîtes ne peuvent émettre, théoriquement, plus qu’une vingtaine de jours. Une véritable course contre la montre. L’appareil permettant de les localiser peut détecter les signaux d’une boîte noire jusqu’à 6000 mètres de profondeur.
Manifestation
Ce matin, exaspérées par le manque d’informations de la part des autorités malaysiennes et convaincues que des éléments leurs sont cachés, des familles de victimes chinoises ont manifesté devant l’ambassade de Malaisie à Pékin.