Avion disparu : une enquête pour « homicides involontaires » ouverte à Paris

Les débris du Boeing 777 n’ont toujours pas été repérés dans l’Océan Pacifique, pourtant le parquet de Paris a déjà ouvert une enquête pour « homicides involontaires ». La présence de quatre Français à bord du vol MH 310, trois étudiants du lycée français de Pékin et la mère de deux d’entre eux, rend une telle procédure automatique.

La piste terroriste s’éloigne

L’hypothèse d’un acte terroriste n’est toujours pas écartée par la CIA, indiquait son patron, même si le secrétaire général d’Interpol Ronald K. Noble déclarait que cette piste s’éloignait. Les deux passagers dont les passeports étaient falsifiés ont en effet été identifiés. Il s’agit de deux Iraniens âgés de 19 et 18 ans qui cherchaient à rejoindre l’Allemagne en quête d’une vie meilleure. Ils n’appartenaient a priori a aucun groupe terroriste.

Les recherches continuent

Dans la mer de Chine, les recherches pour retrouver des débris continuent inlassablement. Des dizaines de navires, d’avions et d’hélicoptères de neuf pays différents (Malaisie, Chine, Etats-Unis ou encore Vietnam) arpentent toujours la zone, élargie à 200km, où des coulées de carburants auraient été repérées. Par ailleurs, la Chine, dont 153 ressortissants se trouvaient dans l’appareil, reproche à la Malaisie d’avoir engagé des moyens insuffisants et trop tardifs pour repérer l’avion. Certaines familles des victimes chinoises dénoncent également les informations contradictoires qui leur sont fournies. Ainsi, 19 familles ont signé un communiqué commun stipulant que plusieurs numéros de téléphones de passagers sont toujours actifs.
 

Le vol MH 310 de la compagnie Malaysia Airlines parti de Kuala Lumpur à destination de Pékin s’est envolé vendredi à 17h40 (heure française), avant de perdre tout contact deux heures plus tard, alors qu’il survolait la mer de Chine méridionale dans l’Océan pacifique. A bord du Boeing-777, 239 personnes dont 12 membres d’équipage, 153 Chinois et 4 Français. Si l’accident en mer se confirmait, il s’agirait de la catastrophe aérienne la plus meurtrière depuis 2001, lorsqu’un Airbus A300 d’American Airlines s’était écrasé aux Etats-Unis, causant la mort de 265 passagers.