La France exprime à l'Espagne sa ''solidarité la plus totale'' après le terrible accident de train

L'Espagne se réveille sonnée après le terrible accident de train survenu à Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago) en Galice. Pour l'heure, 80 personnes ont trouvé la mort lors de l'accident ou à la suite de celui-ci. 140 autres passagers sont blessés. La violence du déraillement puis du choc a été telle que des riverains ont cru a un tremblement de terre. Le train, qui reliait Madrid à El Ferrol, sur la côte, transportait 222 personnes.

Selon les informations de la presse espagnole, la vitesse excessive du train serait à l'origine du déraillement. D'après le quotidien La Razon, le train roulait a près de 190 kilomètres/heure sur une portion limitée à 80 kilomètres/heure. Ces faits ont été reconnu par le conducteur.

La tête du train aurait quitté les voies dans un virage très fermé, emmenant avec elle les premiers wagons. Ceux du reste du train se sont disloqués et retournés. «Nous avons fait beaucoup de tonneaux», a témoigné un rescapé. L'une des voitures a été projetée en l'air avant de retomber sur un terre-plein situé au-dessus des voies. Après le choc, un début d'incendie a été constaté.

Le porte-parole de la Renfe, la compagnie ferroviaire espagnole a, lui, expliqué : «Une enquête est en cours et nous devons attendre (…).Nous connaîtrons sous peu la vitesse quand nous analyserons les boîtes noires du train.»

Toute la nuit, des ambulances ont rallié la zone de l'accident et les secouristes ont essayé d'atteindre les victimes au milieu des tôles froissées et des débris. Les autorités ont lancé un appel au don du sang. Un bâtiment municipal a été mis à disposition des familles pour qu'elles puissent y recevoir une aide psychologique et des renseignements.

Mariano Rajoy, né à Saint-Jacques, a exprimé son «affection et sa solidarité avec les victimes du terrible accident de train».

Au nom de tous les Français, François Hollande a exprimé la «solidarité la plus totale» de la France à l'endroit de l'Espagne après «l'effroyable catastrophe». Il adresse «aux autorités espagnoles un message de soutien et de compassion, et s’associe à la peine des familles des victimes».