Florange ne redémarrera pas pour le moment.

"Aujourd'hui nous avons assez de capacités dans le groupe (....) sans utiliser Florange" a déclaré aujourd'hui Lakshmi Mittal, excluant toutefois une fermeture définitive, comme le craignent cependant les salariés du site qui sont mobilisés depuis le mois de janvier et qui ont d'ailleurs beaucoup fait parler d'eux durant la campagne présidentielle. Le groupe compte notamment investir 17 millions d'euros dans Florange, comme l'avait déjà annoncé Nicolas Sarkozy.

Après cette annonce, une centaine d'ouvriers sont venus manifester devant le siège d'ArcelorMittal à Luxembourg. Après une rencontre avec les syndicats, le vice-président du groupe a alors expliqué que "les installations de Florange qui sont temporairement à l'arrêt redémarreront dès que les conditions de marché le permettront", justifiant notamment la décision par la situation économique européenne. Une promesse qui ne satisfait guère les salariés et les syndicats.

Concernant la relance des hauts fourneaux de Florange, les dirigeants d'ArcelorMittal ont répété que pour le moment, "aucune décision n'avait été prise" pendant l'été.