Montreuil : entre Bartolone et Voynet ce n’est (toujours) pas le grand amour

Fraichement nommée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) à l’issue du conseil des ministres, Dominique Voynet est attaqué par le président de l’Assemblée nationale qu’elle avait, elle-même critiqué avant de quitter la mairie de Montreuil. A l’époque, Dominique Voynet avait déchargé son sac. Et visiblement il pesait lourd. Quatre pages contre le climat politique à Montreuil et plus généralement en Seine-Saint-Denis, département anciennement présidé par… Claude Bartolone.
 

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Voynet à l’IGAS

Moins d’un mois après les élections municipales qui ont vu Patrice Bessac lui succéder à Montreuil, Dominique Voynet n’a pas tardé à trouver une reconversion. Elle est officiellement devenue inspectrice générale des affaires sociales. « L’IGAS, ce n’est pas un métier, ça permet de participer à des travaux », expliquait-elle au journal Le Monde. Problème : la fourchette de rémunération à un tel poste oscille « entre 85 000 et 100 000 euros net annuel », selon l’IGAS, contactée par Le Monde.
 

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« Enfant gâtée de la République »

L’occasion rêvée pour Claude Bartolone de rendre la monnaie de sa pièce à celle qui le considérait comme « le parrain » de Seine-Saint-Denis :
 

« Triste itinéraire d'une enfant gâtée de la République. Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au Parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l'être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du “système”, restera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d'en profiter goulûment. 
 

Au mieux, cette nomination apparaît comme le “golden parachute” d'une élue en mal d'électeurs. Au pire, elle procède d'un accord politique lui ayant permis de s'exfiltrer de Montreuil après avoir laissé cette ville en ruine et la gauche divisée comme jamais. »
 

Une invective qui ne passera pas inaperçue. Dominique Voynet ayant été nommée par le gouvernement socialiste, le camp politique de Claude Bartolone.