J.Sarkozy annonce qu'il ne sera pas président de l'Epad
Publié le Par Paris Dépêches
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Coup de théâtre. Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine, annonce ce soir sur France 2 qu'il ne briguera finalement pas la présidence de l'Epad, la société qui gère le quartier d'affaires de La Défense (92). C'est donc la fin d'un buzz politico-médiatique de deux semaines.
Après deux semaines d'un épisode politico-médiatique assez conséquent (on en a parlé jusqu'en Chine !), le fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, a annoncé ce soir (jeudi 22 octobre) dans le JT de 20h de France 2, qu'il ne sera pas président de l'Epad... Il se présentera pour devenir administrateur, mais pas président. Après la polémique, le conseiller général a donc décidé de frapper fort pour faire taire l'opposition.J.Sarkozy affirme ne pas avoir évoqué sa décision avec le président de la République mais avec son "père". Par ailleurs, il affirme ne pas avoir voulu d'une "victoire entachée" par un soupçon de "favoritisme". A propos des réactions liées à sa candidature, il dénonce une "campagne de manipulation et de désinformation".
Népotisme ?
La polémique avait émergé il y a deux semaines, au moment de la déclaration de candidature de Jean Sarkozy (23 ans, en deuxième année de Droit, conseiller général à Neuilly (92)), à la présidence de l'établissement public d'aménagement du quartier de La Défense (Epad) pour succéder à Patrick Devedjian, sur le départ car "trop âgé" d'après le règlement intérieur de l'institution. Les "mécontents" de tous bords (même dans les rangs de l'UMP) ont crié au scandale en parlant souvent de "népotisme". © France 2
Réaction de Patrick Jarry, maire PCF de Nanterre (92) et candidat à la présidence de l'Epad
"C’est la voix de la sagesse" commente le maire de Nanterre. "Cette candidature n’avait aucune légitimité et était ressentie très largement comme une véritable provocation par les Français et leurs élus locaux. Elle avait créé un véritable choc dans la jeunesse française". "Un vent nouveau doit souffler sur l’ouest parisien, c’est une nécessité pour toute la métropole de Paris" conclut-il.