Les socialistes ne veulent plus entendre parler de DSK

Après les controverses qui ont surgies ce week-end concernant l'ancien directeur du FMI, et les attaques de la droite sur ce sujet, les responsables du Parti Socialiste, et leur candidat en premier, ont tenu à prendre leurs distances avec DSK, mis en examen dans l'affaire du Carlton et sous le coup d'une procédure civile dans l'affaire du Sofitel. Des affaires gênantes à une semaine du second tour de l'élection présidentielle.

"Dominique Strauss-Kahn n'est plus dans la vie politique française et il n'a pas à y revenir de quelque manière que ce soit" a fait savoir François Hollande dès ce midi sur le plateau de Canal+. "Il n'a pas à être dans une campagne ou dans des images qui pourraient éventuellement laisser à penser qu'il y revient" a-t-il ajouté, condamnant implicitement les déclarations faites ce week-end, notamment par son entourage. 

Cela fait des mois déjà que François Hollande, qui n'a jamais entretenu de bonnes relations avec l'ancien ministre socialiste, ne cache pas qu'il ne veut pas de DSK dans sa campagne présidentielle. L'ensemble des responsables socialistes ont tenu le même genre de propos, seuls Ségolène Royal a fait savoir qu'elle refusait catégoriquement de revoir l'ancien directeur du FMI, au nom notamment "du droit des femmes".