Présidentielle : François Hollande répond à François Bayrou.
Publié le Par Jennifer Declémy
Le candidat socialiste a déjà répondu à la lettre envoyée mercredi par François Bayrou aux deux finalistes de l'élection présidentielle.
Il n'aura fallu même pas deux jours à François Hollande pour trouver quoi répondre à l'ancien candidat centriste qui lui a envoyé une lettre cette semaine pour demander des positions claires sur certains sujets qui lui tiennent très à coeur. "J'ai dit ma position sur les quatre points qu'il a évoqués dans la lettre" a affirmé le député de Corrèze.
Sur l'éducation tout d'abord, "nous partageons des objectifs qui peuvent être communs" assure-t-il, comme "la nécessité de donner à l'école de la république les ressources indispensables et une confiance". Néanmoins, la mesure des 60 000 professeurs à recruter du socialiste a fait l'objet de vives critiques de la part du béarnais.
De plus, François Hollande approuve largement l'attachement exprimé par François Bayrou aux valeurs du Conseil National de la Résistance que "nous avons à préserver tout en l'actualisant" estime le socialiste qui veut ainsi mettre en place des réformes ambitieuses en matière de santé ou de de logement. Mais aussi la moralisation de la vie politique, dont le socialiste s'est saisi pour en faire un impératif de campagne. "J'ai repris ce qu'il y a dans mes 60 propositions, notamment le non-cumul des mandats, le statut pénal du chef de l'état qui serait revu, la condamnation de la corruption, l'introduction d'une part de proportionnelle. J'ai dit que ça devrait se faire dans un projet de loi qui serait présenté aux parlementaires, et qu'en cas d'incapacité à la faire voter, à ce moment là et seulement à ce moment là un recours au référendum pourrait être envisagé". Cependant, sur ce sujet, la proposition du centriste était bien plus ambitieuse.
Voir : François Bayrou, sa lutte pour moraliser la vie publique.
Enfin, concernant le sérieux budgétaire, dont François Bayrou avait fait un des thèmes centraux de sa campagne, et alors qu'il reproche aux deux finalistes de se baser sur des hypothèses de croissance irréalistes, François Hollande a voulu lui rappeler qu'il avait prévu une loi de programmation à faire adopter dès le mois de juin. Il est cependant peu vraisemblable que cela satisfasse l'élu centriste.
Liliane Mexique
27/04/2012 23:32
De quel droit nous demandez vous de voter pour le candidat que vous aurez choisi. Sommes nous des imbéciles, qui ne savons pas réfléchir par nous mêmes. Je voterai celui que je voudrai, et non celui que vous voulez. Et la prochaine fois, je ne voterai plus pour vous qui nous prenez pour des gens stupides incapables de choisir par soi même. Je vote Sarko ne vous en déplaise. Hollande, mais vous ne voyez que votre intéret et incapable d'être un bon président, menteur, utopiste( non car il est lucide mais menteur sur l'avenir). Désolée, je aimai bien.