Valérie Rosso-Debord, la digne relève de Nadine Morano.
Publié le Par Jennifer Declémy
Portrait de campagne d'une quadra qui monte au sein du parti de la majorité présidentielle, la députée Valérie Rosso-Debord.
Elles sont blondes, élues toutes deux de la région de l’Alsace-Lorraine, elles défendent le président Sarkozy sans demi-mesure et aiment taper sur les socialistes à toute heure de la journée. Toutes les deux, ce sont Nadine Morano, ministre bien connue des français et sniper en chef de la meute Sarkozy, et Valérie Rosso-Debord, députée quadra qui monte petit à petit au sein de l’UMP, jusqu’à devenir une snipeuse officielle au début de la campagne présidentielle. Si elle est beaucoup moins connue des français, elle commence néanmoins à faire son trou dans les médias et à s’imposer sur la scène politique, jusqu’au point de devenir une possible ministre si Nicolas Sarkozy gagne la proche élection présidentielle.
Valérie Rosso-Debord a réussi en seulement quelques mois à devenir la bête noire du Parti Socialiste, de par ses communiqués de presse acerbes envers François Hollande, qu’elle tacle sans vergogne et jusqu’à la caricature. « C’est un rôle que j’ai voulu et accepté, donc j’en respecte les règles » explique-t-elle, sans états d’âme. Un jour elle cherche à impliquer le candidat socialiste dans les ennuis judiciaires de DSK, un autre elle l’accuse d’instrumentaliser les drames de Toulouse…en même temps qu’a lieu l’enterrement des soldats tués.
Avant tout spécialisée dans les questions sociales, et plus précisément le sujet de la dépendance, la députée de Meurthe-et-Moselle est une proche de Jean-François Copé qui s’est fait remarquer par son parti en 2010, quand elle déclare froidement « Jean-Louis Borloo n’a pas forcément les qualités requises pour être Premier ministre ». Un éclat qui lui vaut d’être nommée déléguée générale adjointe au projet et la fait se rapprocher du patron de l’UMP qu’elle suit désormais corps et âme.
« Elle est bosseuse, sérieuse et présente. Et elle est très réactive, c’est pour ça qu’elle a été choisie » explique Christian Jacob quand la quadra débarque dans la cellule riposte de l’UMP dont le seul objectif est de dégommer François Hollande à toute l’heure de la journée et sans faire dans la dentelle. On lui doit notamment le « François Hollande n’arrive pas à se défaire de son costume de premier secrétaire pour revêtir celui de président de la république, manifestement trop grand pour lui ». En janvier dernier, elle s’est également fait remarquer en dénonçant la présence de Yannick Noah au grand rassemblement du Bourget du candidat socialiste, accusant le chanteur de fraude fiscale. Ledit chanteur l’a aussitôt attaqué en diffamation.
Assumant sans détours sa filiation sarkozyste, elle fut auparavant responsable des jeunes UDF dans son département et se présente aujourd’hui comme une libérale pur jus, sans réelle colonne vertébrale politique, à l’instar de son nouveau mentor Jean-François Copé. Dans la bataille de l’après-2012, nul doute qu’elle sera aux premiers rangs du patron de l’UMP pour faire en sorte que celui-ci conserve son parti.
sebastien
28/04/2012 00:07
Oh my god. qu'est-ce qu'elle est craignos... VULGAIRE