Présidentielle : UMP et FN ne veulent pas négocier.

L'UMP s'y refuse catégoriquement : malgré le score très élevé de Marine Le Pen, la droite républicaine refuse de négocier avec l'extrême-droite, tandis que la chef de cette dernière refuse également la possibilité de négocier, préférant ramasser les miettes après que l'UMP ait implosé.

"Il n'y aura pas entre les tours d'accords électoraux, de négociations secrètes, de combinaisons secrètes" ont affirmé en choeur Xavier Bertrand et Henri Guaino. Ce dernier s'est d'ailleurs montré très inquiet face au score du Front National, jugeant "le risque est énorme de refaire le chemin des années 1930, avec une crise économique mondiale, qui se transforme en crise sociale et politique mondiale (...) oui il y a un risque que tout cela finisse en catastrophe".

Louis Aliot, numéro 2 du FN, a également confirmé que son parti ne recherchait pas "d'accords bilatéraux avec l'UMP". Les électeurs de Marine Le Pen sont cependant l'objet de toutes les attentions de la part de Nicolas Sarkozy, et dans une moindre mesure de François Hollande. Les dirigeants de la droite républicaine n'ont d'ailleurs pas hésité à commencer à draguer cet électorat qui représente "un vote de crise, de souffrance, de colère qui exprime la souffrance d'avoir un leader encore plus fort, qui apporte des solutions concrètes aux problèmes de la vie quotidienne. C'est une demande de leader" juge Valérie Pécresse.