Nicolas Sarkozy pense que le risque d'implosion de la zone euro n'existe plus.

"Le risque d'implosion de l'euro n'existe plus, mais l'Europe est convalescente, c'est une réalité et nous n'avons pas le droit à l'erreur" a affirmé ce matin Nicolas Sarkozy sur RTL car "à la minute où nous relâcherons la pression sur la réduction des dépenses, la réduction des déficits, de l'endettement, la France connaitra le sort de l'Espagne". Une manière de valider son programme qui présente comme objectif ultime l'arrivée à l'équilibre des déficits publics en 2016.

"La France a levé 8 milliards d'euros avant-hier pour financer la dette. Elle l'a fait à un taux historiquement bas, en-dessous de 3%. L'Espagne à la même minute, emprunte, pour financer sa dette, au double du prix de la France. Les mêmes causes produiront les mêmes effets" a-t-il également tenté de mettre en garde. Ces derniers temps, l'exemple de l'Espagne est devenu le repoussoir ultime de Nicolas Sarkozy, qui aime à rappeler que jusqu'à récemment ce pays était gouverné par les socialistes, et se trouve justement aujourd'hui dans la tourmente des marchés financiers.