Présidentielle : Nicolas Sarkozy attaque les médias et l'égalité des temps de parole.

Il est loin le temps où Nicolas Sarkozy pouvait convoquer comme bon lui chante les médias chez lui, à l'Elysée, et pouvait même choisir les journalistes serviles qui l'interrogeraient. Etre relégué au statut de simple candidat, soumis aux mêmes règles que les autres, ne plait visiblement pas au président sortant qui s'est insurgé ce matin de l'égalité des temps de parole.

"Je passe dans des émissions à des heures extraordinaires entre deux personnes que je ne connais pas qui viennent tous les cinq ans  comme une sorte de festival de Cannes qui s'arrête et qui ne recommencera pas. C'est une démocratie formelle qui étonne le monde entier et que même les français regardent avec beaucoup de scepticisme" a-t-il dénoncé, visiblement malheureux de ne plus pouvoir autant squatter les micros et émissions de télévision.

Les griefs de Nicolas Sarkozy ne concernent pas également la même qui le place sur le même pied d'égalité que les neuf autres candidats, mais aussi les journaliste de Radio France qui ont eu l'audace outrecuisante de lui faire écouter des témoignages d'habitants de banlieue en colère. "Notre énergie, notre unité, notre rassemblement renversera des montagnes, les montagnes de papier qu'ils veulent redresser devant nous, devant moi, ils n'y réussiront pas" a-t-il néanmoins promis, continuant de marteler qu'il sera le vainqueur face aux élites bobos qui l'enterrent déjà.