Présidentielle : Nicolas Sarkozy veut défendre le nucléaire.

Le chef de l'état était en déplacement dans le Loir-et-Cher cet après-midi, rendant visite aux salariés d'EDF qu'il qualifie de "menacés de mort" par l'accord signé entre les verts et les socialistes en novembre dernier. Et c'est dans ce contexte qu'il s'en est violemment pris, une nouvelle fois, aux écologistes pour vouloir sortir du nucléaire.

"Depuis 60 ans le nucléaire fait l'objet d'un consensus (...) ce consensus a été brisé dans des conditions scandaleuses (...) par un accord électoral entre des gens sectaires qui profitent de l'accident de Fukushima (...) pour jouer sur les peurs et pour casser le nucléaire français" a-t-il dénoncé devant les salariés qu'il a appelé à l'aider dans son combat pour la préservation du nucléaire, une marotte du président-candidat depuis novembre dernier.

Accusant la candidate écologiste de ne rien y connaitre au nucléaire, Nicolas Sarkozy a agité la peur d'une fin d'EDF si les socialistes arrivaient au pouvoir et mettait fin au nucléaire, contrairement à ce que François Hollande a annoncé. "Casser le nucléaire c'est casser EDF" a-t-il martelé, à l'instar de son discours du Tricastin qui prédisait un retour à la bougie si on touchait à l'industrie nucléaire.

Le déplacement fut également l'occasion pour le président sortant de fustiger l'attitude de la CGT qui a récemment pris position contre lui dans cette campagne, et qui a refusé de le recevoir aujourd'hui contrairement aux autres syndicats. Une occasion de plus de dénoncer ces "corps intermédiaires" qui baillonnent les français....pourtant dans leur majorité enclins à un développement d'une alternative au nucléaire qu'ils continuent à largement trouver dangereux...