Hollande et Sarkozy reviennent, Adrien s'en va

L'un, François Hollande, se porte candidat en Corrèze sans avoir consulté le Parti socialiste, qui devra faire avec. L'autre, Nicolas Sarkozy, se pose en donneur de leçons. Il est vrai qu'il fut si brillant qu'on avait ensuite élu François Hollande...

François Hollande, candidat dans la 1re circonscription de Corrèze, a lancé, note Le Parisien : « Jamais l’extrême droite n’a été aussi proche du pouvoir depuis la Libération... À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle ».  C'est ensuite seulement qu'il a rallié le Front populaire qui s'est accommodé de ce candidat revenant.

Sarkozy contre la dissolution

Quant à Nicolas Sarkoy, Le Journal du Dimanche a permis sa réapparition, dans un entretien critique sur l'action du Président Macron...
 

« D’abord, donner la parole au peuple français pour justifier la dissolution est un argument curieux puisque c’est précisément ce que venaient de faire plus de 25 millions de Français dans les urnes !  » 

Premier argument. Le second est le risque pris pour les trois ans à venir... 

« Cette dissolution constitue un risque majeur pour le pays comme pour le Président... Pour le pays, déjà fracturé, parce que cela peut le plonger dans un chaos dont il aura les plus grandes difficultés à sortir. Et pour le Président, à qui il restait trois ans de mandat, et dont j’aurais préféré qu’il les utilisât pour accomplir ce que les Français souhaitent. »  

Adrien Quattenens renonce

Quant au (plus) jeune Adrien Quattenens, député de La France insoumise, il renonce ce dimanche 16 juin à se représenter comme candidat aux législatives dans la 1re circonscription du Nord. Aurélien Le Coq le remplacera. Condamné pour violences conjugales, Adrien Quattenens était au centre d'une polémique, une militante féministe, Amy Bah, s'étant engagé contre lui. Elle reste d'ailleurs candidate. Il a déclaré...

« Je n’entends pas plus longtemps que ma candidature soit utilisée contre La France insoumise et le Nouveau Front populaire pour leur nuire dans un moment où toute l’énergie doit être utilisée pour battre l’extrême droite. »  

Le compte Twitter d'Aurélien Le Coq, le roux de secours de LFI...