Lundi et mardi, blocages dans les lycées
Publié le Par Fabrice Bluszez
Copie d'écran Twitter
Gwenn Thomas-Alves a annoncé, au nom de l'USL (Union syndicale lycéenne), des actions de blocage dans les lycées ces lundi 6 et mardi 7 mai.
Mercredi est férié, c'est le 8-Mai, fin de la guerre 39/45 et jeudi aussi, c'est l'Ascension... Le blocage des lycées devrait, là où il sera possible, durer deux jours. Ce mouvement rejoint celui qui a commencé à Sciences Po Paris puis Lyon, puis même à l'ESJ de Lille, avant déblocage par les forces de l'ordre. Il a été annoncé sur BFMTV...
Dès lundi, on bloque nos lycées pour le cessez-le-feu à #Gaza et pour la reconnaissance de l’État palestinien ! Dans le monde entier, la jeunesse se mobilise en faveur de la Palestine, c’est à notre tour d’entrer dans ce mouvement pour la paix. pic.twitter.com/9jhSl3AuFO
— Gwenn Thomas-Alves (@gThomasAlves) May 4, 2024
Si l'université est lieu de débat, cela exclut le blocage, surtout à quelque semaines des examens. Dans les lycées, il n'est pas certain que le mouvement pro-Palestine ou pour la paix en Palestine soit majoritaire, au point de cesser toute activité durant deux jours.
Intervention des forces de l'ordre ?
Du côté de l'Etat, il y aura une réaction. Le président de la République, Emmanuel Macron, a évoqué le sujet dans un entretien à La Provence et La Tribune Dimanche...
« Je suis pour qu'il y ait des débats [...] Mais intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République ».
Le Figaro a aussi relevé : "Emmanuel Macron s’est dit également « favorable » à l’évacuation des universités bloquées « à la demande des établissements »." Le souci est qu'on a dans les lycées des jeunes gens mineurs contre lesquels l'usage de la force sera plus délicat.