Présidentielle : Marine Le Pen cherche une nouvelle dynamique.
Publié le Par Jennifer Declémy
Devant 1 300 militants Marine Le Pen a tenté hier soir de reprendre la main dans la campagne présidentielle.
C’était le premier meeting où Marine Le Pen était enfin rassurée à l’idée de pouvoir participer à l’élection présidentielle, après avoir déposé ses 500 parrainages au Conseil Constitutionnel cette semaine. Et la candidate d’extrême-droite est donc repartie à l’assaut, après plusieurs semaines de flottement et de tassement dans les sondages, alors que derrière elle Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou tentent, et peuvent, la dépasser.
Hier soir dans l’Hérault elle s’est donc attaquée aux deux principaux candidats, François Hollande et Nicolas Sarkozy, qu’elle associe « à la dictature du malheur ». Mais sa cible première fut Nicolas Sarkozy, son principal rival sur les terres de l’extrémisme.
L’actuel président est un « menteur, victime de schizophrénie », responsable de l’évolution en France « d’un islam étranger ». « Quand Nicolas Sarkozy a créé le CFCM, il aurait pu imposer que seuls les français musulmans puissent voter (…) Or il a ouvert le vote à tout le monde. Il y a des musulmans étrangers qui votent pour élire les représentants du CFCM. Il y a même des clandestins qui votent » affirme-t-elle dans le Figaro à paraitre ce week-end.
Désormais la recette est donc claire au FN : abandonner le discours économique qui la pénalise étant donné son manque de crédibilité, pour se replacer sur les terrains favoris de l’extrême-droite, à savoir sécurité et immigration. Hier soir cependant l’héritière de Montretout a avancé une nouvelle proposition, celle de créer un secrétariat d’état aux fraudes sociales.
Enfin, elle a bien sûr critiqué le candidat socialiste, qu’elle accuse d’être un « bobo », coupable du crime majeur de favoriser l’immigration.
Olivier
16/03/2012 16:06
C'est quoi ce sketch? le discours économique de Marine "manque de crédibilité?"...alors qu'il est défendu par l'UNIQUE prix Nobel français d'économie, Maurice Allais? C'est du grand n'importe quoi!
Journalisme de pacotille...