Présidentielle : François Hollande veut s'attaquer à l'argent des riches

Il dément ne pas aimer les riches, mais s'il arrive au pouvoir ceux qui gagné de l'argent de manière "indécente" devront payer. C'est en tout cas ce qu'il a affirmé sur TF1 hier soir, en déclarant que "j'apprécie le travail, le mérite, mais ce que je n'apprécie pas, ce sont les richesses indécentes, qui n'ont rien à voir avec le talent ou l'intelligence (...) le scandale des stock-options, bref tout ce qui fait que les français sentent une injustice". Dans cette optique, il veut la création d'un taux d'imposition à 75% pour les revenus au-dessus d'un million d'euros par an.

Pour le candidat socialiste, la règle "serait simple : les revenus du capital doivent être taxés comme les revenus du travail". Cependant, son chargé du programme fiscal, Jérome Cahuzac, reste mitigé sur une telle proposition et "attend de voir un peu ce qu'il en est vraiment". Naturellement l'UMP a critiqué cette proposition, dénonçant "l'inflation fiscale du programme de François Hollande".

Sur le sujet de la dépendance, dont la réforme fut abandonnée par Nicolas Sarkozy, le député de Corrèze propose de créer "une cotisation que toutes les personnes les personnes auront à payer", pour ainsi financer l'accompagnement des personnes âgées dépendantes.

Enfin, le candidat est revenu sur les sujets du nucléaire et le blocage des prix. Dans le premier cas, il a promis de rencontrer les salariés de Fessenheim pour leur expliquer qu'ils ne seraient pas privés d'emplois si la centrale était fermée. Sur les blocages des prix de l'essence, il s'agirait d'un blocage qui durerait trois mois, avant d'instaurer une TIPP flottante.