Thierry Mandon (PS) démissionne de son mandat de maire de Ris-Orangis (91).
Publié le Par Jennifer Declémy
Le député socialiste de Ris-Orangis va quitter son poste de maire, conformément à la future loi interdisant le cumul des mandats.
Tous ne sont pas réfractaires à la loi interdisant le cumul des mandats au Parti socialiste. Avec un peu de retard sur la date limite posée par Martine Aubry, le député-maire de Ris-Orangis, le socialiste Thierry Mandon, va quitter cette semaine son poste de maire, alors qu'il y a encore deux mois il refusait d'abandonner le poste de maire, qu'il détient depuis 18 ans maintenant.
"Il y a deux mois, la loi sur le non-cumul était floue. Sur la question des seuils, il y avait débat. Je sais maintenant qu'ils seront bas (...) A l'expérience, je me suis rendu compte qu'on ne peut pas faire les deux. J'ai été maire de Ris jour et nuit pendant dix-huit ans. Je ne peux accepter de diviser par deux le temps consacré à ma ville. Etre maire et député, ce n'est pas compatible. Et je suis pour la limitation à trois mandats dans le temps. Les dynasties, ce n'est jamais bon" commente Thierry Mandon, qui est également porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée.
Le successeur du maire sera son adjoint à l'urbanisme, Stéphane Raffalli, "un homme disponible et de qualité" plaide le député. Son successeur lui se positionne déjà pour 2014. "Après l'élection cantonale et le passage de relais, en principe, cela me légitime fortement pour 2014. Mais dans la vie politique, on ne peut jamais prévoir" souligne-t-il.