Paris (75) Politique

Législatives: ce dimanche, on manifeste

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Jean-Luc Galus

Ce dimanche 23 juin, on manifeste, dans tout le pays, contre l'extrême-droite.... Et dimanche 30, on votera pour le premier tout des législatives anticipées.

A Paris, une manifestation est prévue ce dimanche à 14h30, place de la République. D'autres ont eu lieu samedi à Montpellier, Avignon, Nantes... D'autres encores sont annoncées aujourd'hui à Rennes, Strasbourg, Lille, Lyon ou Toulouse, détaille Ouest-France.

 

 

Sondages : le RN en tête
 

A une semaine du premier tour, les sondages se multiplient. Avec cette mise en garde : ce ne sont pas des prédictions mais juste une évaluation de l'intention de vote à un moment donné. Ce samedi, Le Parisien publiait un sondage Ipsos donnant le Rassemblement national en tête des intentons de vote. La nouveauté est que les candidats sont connus, dans chaque circonscription, depuis dimanche dernier, donc les électeurs ont eu le temps de se faire une opinion, même si elle n'est pas définitive.

 

 


Ce sondage est complété par ceux de France Info qui indiquent comment le vote des citoyens a évolué, notamment depuis les élections européennes du 9 juin.

 

 


Pas de vraie surprise cependant... Les électeurs macronistes se dispersent un peu, ceux de Reconquête vont au Rassemblement national et ceux du Parti socialiste, majoritaire à gauche, se noient dans la mouvance "Nouveau Front populaire". 

 

Une Chambre sans majorité

 

La conséquence est simple : l'Assemblée issue de ces choix n'aurait pas forcément de majorité. Le parti le plus important pourrait être le Rassemblement national, donc le Premier ministre serait choisi dans ce camp (Jordan Bardella). Si c'était la gauche, qui remonte, il faudrait un Premier ministre choisi sans doute dans le parti ayant le plus grand nombre de députés, s'ils sont identifiés sous cette étiquette et non "Front populaire"...

 

Une projection de la répartition des sièges...


Quant à l'hypothèse, émise par Marine Le Pen (RN), d'une démission d'Emmanuel Macron, elle ne règlerait en rien l'absence de majorité à l'Assemblée : il faut attendre un an avant de pouvoir à nouveau dissoudre l'Assemblée nationale.

 

 







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