SportExpress : le sport comme on l’aime

Des mots…

Un grand moment. « Avec Franziska, on voulait se battre de manière parfaite jusqu’au bout. J’ai l’impression que j’ai saccagé ça sur cet avant-dernier virage. » Alors qu’elle était en tête de la mass-start d’Oslo, dernière épreuve de la Coupe du monde de biathlon, en compagnie de sa rival Franziska Preuss, et que les deux skieuses luttaient ski à ski pour le Globe de cristal, Lou Jeanmonnot a chuté dans l’avant-dernier tour, perdant alors toutes ses chances de couronnement et privant la course d’un final historique. Après son arrivée (3e), sa rivale allemande, fut la première à consoler la Française en larmes dans un grand moment d’intense émotion et de fair-play sportif. Tout autant que ces mots de la Franc-Comtoise qui a su dépasser sa déception pour regretter ce fait malheureux, n’essayant même pas de chercher la moindre faute de son adversaire. Du sport comme on l’aime.

 Les réactions de Lou Jeanmonnot après sa 2e place sur le sprint d’Oslo ! pic.twitter.com/EzfbJTfcMV

— FFS - Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) March 21, 2025

Ailes brûlées. « Quand on s’approche un peu trop du soleil, on se brûle les ailes… ». Et c’est ce qui est arrivé samedi à Romain Grégoire. Le coureur bisontin de Groupama/FDJJ a été le seul du peloton a pouvoir accrocher le trio ‘’magique’’ Van der Poel-Pogacar-Ganna à 30 kilomètres de San Remo. Mais son rêve le plus fou de les accompagner jusque dans le Poggio et pourquoi pas sur la Via Roma a pris rapidement fin face à la furie des trois ténors qui ont escaladé la Cipressa à une allure record. Le Français a finalement terminé 30^e. Mais ça valait le coup quand même…

Opportunisme politique. « Je pense que Didier Deschamps, c’est Bruno Retailleau. » Ancien député européen et conseiller à la mairie de Marseille et désormais chroniqueur à Sud Radio, Karim Zeribi s’est laissé aller à une virulente critique, et pleine de mauvaise foi, de Didier Deschamps. Il a clairement accusé le patron des Bleus de ne pas retenir Maghnes Akliouche et Rayan Cherki, ajoutant que « si tu ne les sélectionnes pas et que tu mets des gens qui sont en méforme, c’est que tu as un problème avec ces garçons-là... » Le problème étant, selon le chroniqueur, que les deux joueurs sont des… Franco-Algériens. Quand opportunisme politique et mauvaise foi s’en mêlent. Désolant…

… et des chiffres
 

6. Six! Ils étaient six à briguer le fauteuil de Thomas Bach, président du CIO (Comité international olympique). Parmi eux, le Français Lappartient, déjà président du cyclisme mondial (UCI), le Britannique Sebastian Coe, de l’athlétisme mondial (IAAF) ou l’Espagnol Samaranch, fils de l’ancien président à la fin du siècle dernier. Que des hommes pour une seule femme ! Et c’est elle, Kirsty Coventry, patronne du sport zimbabwéen, qui a été largement élue. Une belle victoire. Les féministes peuvent s’en réjouir. Et Faro, dessinateur de L’Equipe, s’en est amusé en croquant six hommes battus sur une piste d’athlétisme derrière Kirsty levant les bras sur la ligne...

 

Kirsty Coventry élue à la tête du CIO (copie d'écran Twitter).


17. Les Municipales, c’est dans un an. Et un peu partout, les candidats se déclarent. Parmi eux, Jean-Michel Aulas, ex-propriétaire de l’Olympique lyonnais et actuellement vice-président de la 3F. Un récent sondage sur la ville de Lyon lui donne 17 % des voix alors qu’il n’a pas officiellement déclaré sa candidature contre 22 % à l’actuel premier élu Grégory Doucet. Il aurait le soutien de Gabriel Attal. Le football, c’est comme le journalisme, il mène à tout à condition d’en sortir…

23. C’est l’âge de Marie-Julie Bonnin qui, à Nankin (Chine), a franchi 4,75 mètres. Une barre qui lui a permis de devenir championne du monde de la perche féminine. Certes, les trois meilleures spécialistes n’étaient pas à ces Mondiaux en salle. Mais, on ne va pas faire la fine bouche : une championne du monde, ça ne se refuse pas…

(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui en France, Ouest-France, sites internet)