L'année sportive 2024 de A à Z

A comme Arabie Saoudite qui, grâce à ces pétro-dollars, accueille de plus en plus de grandes compétitions, attire de plus en plus de joueurs de foot et vient d'être choisie pour l'organisation du Mondial 2034. La FIFA (Fédération internationale de foot) attend un « effort significatif » en matière de droits humains. Comme au Qatar ?

B comme la Bretagne performante : le Stade Brestois, 3e de Ligue 1 à l'issue de la saison 2023-2024, surprenant qualifié pour la phase finale de la Ligue des champions et le RC Vannes, premier club breton à évoluer en Top 14, l'élite du rugby national. Ils sont bons en ballon, vive les Bretons...

C comme champions et championnes en or, argent et bronze. Citons, pêle-mêle, Léon Marchand, Teddy Riner, les frères Lebrun, Ngapeth et les volleyeurs, Pauline Ferrand-Prévôt, Cassandre Beaugrand, Alexis Handquinquant, Aurélie Aubert, Marie Patouillet et beaucoup d'autres...

D comme Antoine Dupont et sa pige triomphante d'une saison en rugby à 7 avec, à la clé, une couronne en coupe du monde, le sacre de l'or olympique et le titre de meilleur joueur mondial de la spécialité. Qui dit mieux...

E comme excès. Ceux en particulier du rugby et de ses après-match et fameuses "troisièmes mi-temps" qui ont généré de graves débordements comme cette affaire Jegou-Auradou en Argentine. La Fédération a pris des mesures en interdisant notamment l'alcool dans les vestiaires. Sera-ce suffisant ?

F comme France Télévision dont la couverture des Jeux olympiques et paralympiques a été une réussite et à hauteur de l'événement.

G comme Viktor Gyökeres, le footballeur suédois du Sporting Portugal qui a affolé les compteurs avec 61 buts dans l'année civile (51 avec son club, 10 avec l'équipe de Suède), mieux que Harry Kane, Robert Lewandowski et Kylian Mbappé.

H comme Bernard Hinault qui a fêté ses 80 printemps et qui attend toujours un successeur pour une victoire française sur le Tour de France. En 2025, cela fera quarante ans...

I comme investissement : celui de la famille du milliardaire Bernard Arnault qui devient actionnaire majoritaire du Paris FC (Ligue 2) en compagnie de la société autrichienne Red Bull. Le PSG n'a qu'à bien se tenir...

J comme Jeux olympiques et paralympiques. La réussite ''à la Française'' tant au niveau de l'organisation que des résultats. Tout a été dit et redit. Mais on se souviendra longtemps de cette parenthèse estivale enchantée.

K comme Kelvin Kiptum qui s'est tué en voiture chez lui au Kenya quatre mois après voir battu le record du monde du marathon en 2 h 00' 35'', soit à 25 secondes de la barre des deux heures. Une barre qui lui était promise...

L comme François Letexier, sacré meilleur arbitre de foot du monde, une première depuis Michel Vautrot en 1989. Un titre qui lui a peut-être tourné la tête vu qu'il n'a pas sanctionné le dangereux choc du Monégasque Singo sur le gardien parisien Donnarumma lors d'une récente journée de Ligue 1.

M comme Kylian Mbappé forcément. Une dernière année difficile au PSG, un Euro décevant et une intégration délicate au Real Madrid. Avec en "prime" un différend financier de 55 millions avec le club parisien et cette fausse accusation de viol à Stockholm. Mais notre homme a les pieds sur terre et saura rebondir.

N comme Rafaël Nadal. 22 Grand Chelem, 14 Roland-Garros, une carrière sportive d'exception, un formidable compétiteur et une personnalité attachante. Il va manquer au tennis et au sport mondial.

O comme Esteban Occon qui, avec une victoire (GP de Hongrie) et quatre podiums, quitte Alpine pour un baquet chez Haas. Visiblement le courant ne passait plus entre le pilote français et Flavio Briatore, l'ex-grand patron de la F1 reconverti en conseiller de l'écurie française.

P comme Tadej Pogacar. Un doublé Giro-Tour (avec douze étapes au compteur), Liège-Bastogne-Liège, le "Lombardie", l'Arc-en-Ciel avec un nouveau raid solitaire de 51 kilomètres et un total de 25 succès sur l'année. Imbattable ! Mais... (lire ci dessous).

Q comme … questions sur des champions. Sur cette insolente domination de Pogacar qui interpelle comme à chaque fois qu'un cycliste est ultra-dominant ; sur, également, la performance de Jonas Vingegaard qui a tenu tête au Slovène après un long manque de compétition dû à une grave chute. On dit qu'ils ont absorbé du monoxyde de carbone (!) qui favorise la production de globules rouge. Des doutes, comme souvent en cyclisme...

R comme retraites. Celle du handballeur Nikola Karabatic qui a raccroché son maillot sur une décevante campagne olympique ; celle du footballeur Antoine Griezmann qui renonce au maillot des Bleus mais qui continue de faire les beaux jours de l'Atletico Madrid. D'aucuns prétendent qu'il pourrait refaire une petite pige...

S comme saut à la perche, domaine exclusivement réservé à Armand Duplantis qui monte toujours plus haut : record et or olympique le 5 août avec une barre à 6,10 m, puis, pour le fun, un nouveau palier dans la foulée de son titre avec 6,25 m et, enfin, vingt jours plus tard, un bond à 6,26 m. Toujours plus haut !

T comme Toulouse, capitale du rugby : 23e titre de champion de France cette année aux dépens de Bordeaux sur un score phénoménal de 52-3 et 6e Coupe d'Europe face au pourtant puissant Leinster irlandais (31-22). Intouchable ?

U comme ces soit disant supporteurs qu'on appelle ultras et qui sèment trop souvent le désordre dans les stades : affiches, insultes, débordements divers, toute une panoplie qui pollue le football, en France et ailleurs.

V comme Mathieu Van der Poel, auteur d'un fabuleux doublé Tour des Flandres/Paris-Roubaix. Sans oublier le titre mondial de cyclo-cross. Papy Poupou peut être fier...

W comme Victor Wembanyama. Après une saison de découverte en NBA, il est en passe de devenir la coqueluche des parquets américains sur lesquels ils multiplie les perf' depuis la reprise du championnat.

X comme l'inconnue de cet abécédaire : Laure Bontaz, chorégraphe de l'équipe de France de rugby à 7 qui a trouvé des similitudes entre les mouvements artistique et le jeu d'évitement de ce rugby. Avec en prime, la danse victorieuse des champions olympiques qui a enflammé le Stade de France

Y comme Lamine Yamal, 17 ans, un talent monstrueux et déjà un palmarès inégalé : vainqueur de l'Euro avec l'Espagne, plus jeune buteur de la compétition, plus beau beau but, meilleur espoir (trophée Kopa) et 8e au Ballon d'Or. Barcelone n'est pas près de le lâcher...

Z comme Zinedine Zidane qui n'entraîne plus depuis trois ans et qui, dit-on, commence à trouver temps long. Le Real, l'équipe de France ? Va savoir...