SportExpress/Pour en finir
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Copie d'écran Twitter
Face aux vociférations homophobes qui résonnent dans les stades de foot, que faire ? A part ça, le diffuseur foot est à la peine et le rugby s'attaque aux troisièmes mi-temps. L'actualité du sport vue au-delà du simple résultat.
Il y a une dizaine d'années, peut-être une quinzaine, dans quelques stades de foot, les dégagements de remise en jeu des gardiens de l'équipe visiteuse étaient souvent accompagnés d'un ''Hooo hisse, enc... !'' Comme un moyen de déstabiliser le goal adverse. Effet zéro, bien sûr. Manifestation certes vulgaire mais qui ''faisait partie du décor''. A l'époque, même certains commentateurs de télévision en souriaient.
Et voilà qu'aujourd'hui, ces même supporteurs pas bien fins sont devenus des ultras encore moins fins et au degré zéro d'esprit sportif qui multiplient les ''enc..., pédés, fils de...'' et autres injures à coup de chants vociférés et de tifos (banderoles) agités. En fait, ces soi-disant supporteurs ne viennent au stade que pour se décharger de leurs tracas quotidiens et ne s'émancipent que bien au chaud au milieu d'un groupe avant de retourner à leurs solitudes. Et voilà que les autorités bien pensantes dressent le drapeau de l'homophobie.
Mais ne se trompe-t-on pas de combat ? Que ces gens-là rejettent l'homosexualité par étroitesse d'esprit, par force inculture ou par conformisme des genres parce que pour eux la norme c'est l'hétérosexualité, un point c'est tout, cela peut, dans leur cas, se comprendre. Mais est-ce vraiment de l'homophobie ? Ne serait-ce pas tout simplement des insultes d'instincts primaires à l'égard d'une équipe adverse à déstabiliser à tout prix, même si de l'avis de nombreux joueurs, cela n'aucun effet, plutôt que d'encourager ses favoris par des chants dynamiques et identitaires comme dans les stades anglais. Des insultes donc qui font partie de leur univers, de leur quotidien, de leur langage. Un supporteur marseillais n'a t-il pas précisé que « le ''enc...'' c'est ici un peu comme une virgule dans une conversation... ».
Alors oui, il faut en finir avec ces insultes, avec cette homophobie d'ignorants. Mais encore, en finir avec ces groupes, leurs hurlements, leurs messages, leur machisme et leur virilité pectorale. En finir en réduisant leur rôle dans la vie des clubs quitte à ce que les dits-clubs réduisent leurs recettes d'abonnements, en les interdisant de stade plusieurs semaines, etc... Ce n'est qu'à ce prix que les stades de foot pourront retrouver leur sérénité et les vrais supporteurs prendre plaisir au stade.
Sinon, les ultras du #PSG ont lancé le #clasico contre l' #OM avec 1chant qui a valu une fermeture de la tribune la saison dernière le speaker du Parc est intervenu par 2fois mais le chant a repris de + belle jq au coup de sifflet final... qu'en pensez vous #PSGRCSA 4-2 pic.twitter.com/WiTczTpjU2
— Xav BARRET (@XavBarretFoot) October 19, 2024
Des chiffres...
500.000. C'est le nombre pas encore atteint d'abonnés à DAZN qui diffuse huit matches sur neuf de Ligue. Selon L'Equipe, il espérait en récupérer 90.000 à l'occasion du choc Marseille-PSG. Sauf que ce "classique" a tourné court au niveau de l'intensité et du résultat (0-3) et que le piratage a encore été très important malgré la baisse importante de l'abonnement à 19,90 euros contre 29,90 au lancement. 500.000, un chiffre inquiétant pour les clubs de foot qui pourrait être privés de recettes supplémentaires si d'aventure DAZN (engagé pour 375 millions anuels) qui a visé les 1.500.000 abonnés fin 2025, venait à se retirer. Après celui de Mediapro, la Ligue de football professionnel va t-elle vers un nouveau fiasco...
20. Ce sont les vingt mesures mises en place par la Fédération française de rugby (FFR) pour en finir avec les excès des troisièmes mi-temps. Certes, attachées aux rites du rugby, elles sont devenues excessives et sans contrôles au point de provoquer des débordements comme ceux de cet été lors de la tournée des Bleus en Argentine. Interdiction de la consommation d'alcool dans les lieux sportifs (vestiaires), limitation dans les soirées officielles, et encadrement des rassemblements d'après-match et des sorties hors des lieux de d'hébergement, mise en place d' un protocole de sanctions pour ceux qui sortiront du cadre. Et tout cela, dès la tournée d'automne des Bleus en ce mois de novembre. On ne rigole plus...
… et encore
2. Du jamais vu depuis...1997 : deux pilotes français sont montés ensemble sur un podium de Formule 1. Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont classés 2e et 3e derrière Verstappen du GP du Brésil. La dernières fois, c'était donc au GP d'Espagne 1997 avec Olivier Panis et Jean Alesi.
2. Deux femmes sont en concurrence pour la présidence de la Fédération française de boxe (FFB) : Sarah Ourahmoune, médaillées d'argent aux Jeux 2016 de Rio et Estelle Mossely qui était, elle, médaillée d'or à ces même Jeux. Qui a dit que la boxe était un sport de machos...
6. Il n'y a pas que Léon Marchand... Certes, ce n'était qu'une compétition franco-française (championnats de France) mais Maxime Grousset s'est bien amusé. Sur sept courses en quatre jours, il en a remporté six. En crawl, en brasse, en papillon. Rendez-vous aux Mondiaux mi-décembre. Avec Léon.
Maxime Grousset (copie d'écran Twitter).
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, sites internet)