SportHebdo : drôle de mercato

Mais où va le rugby ? On ne vous parle pas ici du Quinze de France (lire "Des Bleus dans le noir") mais des nouvelles habitudes de l’ovalie. Alors qu’on est en plein championnat, des joueurs et des entraîneurs annoncent déjà leur future destination. Ainsi de l’international Baptiste Serin qui quittera Bordeaux-Bègles pour Toulon à la fin de l’exercice 2018-2019. Pour un joueur passe encore, quoique… Mais là où l’on peut émettre les plus grandes réserves, c’est le départ annoncé d’un entraîneur pour un club rival. Et là, il s’agit de celui du champion de France, le Castres Olympique, Christophe Urios en route pour Bordeaux-Bègles. Quand on dit en route, il faut d’ailleurs préciser que cette saison, en plus de continuer à entraîner les Castrais, il se rendra une fois par semaine (c’est lui qui le dit) à Bordeaux pour préparer la prochaine saison. Imaginez juste un instant que Bordeaux-Bègles et Castres Olympique s’affrontent en match décisif pour une place européenne ou en phase finale du Top14… Alors, si on peut reprocher beaucoup de choses au monde du football au moins a-t-il établi -malgré la langue des bois-  des règles et des périodes quant au marché des joueurs. Quant aux  rugbymen, défenseurs des valeurs de fair-play et garants du respect de l’éthique, il leur faudra dresser quelques garde-fous avant que ce marché ne devienne sauvage. Un drôle de mercato, on en conviendra…

A part ça.  L’International Board, chargé des règles du football, a planché sur les fautes de main et souhaitait remplacer le terme de toucher ‘’délibérément le ballon de la main’’ par ‘‘position pas naturelle’’ du bras. Et vous croyez vraiment que ça va changer quelque chose pour siffler ou non un penalty. Ces messieurs feraient bien mieux de se pencher sur les simulations, les protestations incessantes et les foires d’empoigne sur les corners…
A part ça, Usain Bolt ne désespère pas de signer un contrat de footballeur pro. Après son échec australien, le Jamaïcain pourrait réaliser son rêve au club mexicain de 2^e division des Dorados de Sinaloa entraîné par… Maradona qui rêve de 1^re division ! Entre l’ex-dieu du sprint et l’ex-dieu du foot, ça pourrait faire des miracles…  
La finale de la Copa Libertadores (coupe sud-américaine des clubs) entre Boca Juniors et River Plate a dû être reportée d’une journée, puis sine die, le bus de Boca ayant été caillassé et des joueurs blessés par des éclats de verre ; le football est universel, les crétins aussi…

Ils l’ont vraiment dit. « Je suis pendu comme une vache », de Nico Hülkenberg, la tête à l’envers dans sa F1 après deux tonneaux ; ou le sang-froid des pilotes de F1… « Peut-être en mai prochain, affalé sur mon canapé, je regretterai et je m’ennuierai », de Fernando Alonso qui a fait ses adieux à la F1…
« La manière c’est très important, mais on n’en est pas là, on essaye de gagner des points », de Thierry Henry après la victoire de Monaco à Caen, sa première en tant qu’entraîneur…
« Ce jeu (le tennis)  me passionne par sa quête du pouvoir. Il faut le prendre par un millier de décisions, il peut se renverser dans un même point (…) C’est intéressant de voir comment un match peut tourner sur un détail », d’Augustin Trapenard, animateur de Canal et de France Inter.
(Sources : L’Equipe, Aujourd’hui, internet).