Mondial de hand à Paris : 6e couronne pour les Experts
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
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En battant 33-26 une surprenant Norvège, l’équipe de France a remporté son sixième titre mondial de handball.
C’est fait ! L’équipe de France a remporté ‘’son’’ Mondial de hand. Dimanche soir, à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy, les Français ont battu la Norvège 33-26 et conquis un sixième titre mondial. C’est le plus gros écart enregistré dans une finale de championnat du monde. Pourtant, ce ne fut pas aussi facile que le score ne l’indique, les Norvégiens ayant réalisé une première mi-temps exemplaire tenant en respect les Français. Mais en seconde période, les Nordiques perdirent de leur superbe et laissèrent les Experts s’installer une sixième fois sur le toit du monde.
La première mi-temps fut donc des plus laborieuses pour les Français. Car même s’ils rentrèrent aux vestiaires avec un avantage d’un but, ils se montrèrent le plus souvent empruntés dans le domaine offensif, leur jeu manquant de variété, de mobilité, de force de pénétration et donc d’efficacité.
Le réveil de Gérard. Et comme dans la cage, Vincent Gérard ne parvenait pas à rééditer sa performance de la demi-finale, l’écart demeura toute ces trente premières minutes à plus deux, plus trois en faveur de Norvégiens solides et déterminés et profitant au mieux de l’apathie des Experts. C’est pourtant grâce à leur gardien que les Bleus réussirent à se remettre dans la partie, retrouvant soudain dans les cinq dernières minutes sa vista et stoppant consécutivement trois tentatives nordiques. L’égalisation française survint dans la dernière minute, Valentin Porte trouvant l’ouverture à l’ultime seconde de cette première moitié de finale (18-17).
Guigou redonne le ton. Dès la reprise, les Français donnèrent alors le ton et retrouvèrent leur tonus en marquant quatre buts, dont trois de Mickael Guigou, n’en rendant qu’un seul à des Norvégiens qui semblaient avoir oublié leur force de frappe aux vestiaires (22-18, 34e, puis 23-18, 37e). A plus cinq, on n’imaginait pas Karabatic, Narcisse, Porte et autre Fabregas, laisser échapper un tel avantage. Et si le jeu perdit quelque peu de son intensité, ce fut avant tout en raison de la nette baisse de souffle des Norvégiens et de la maîtrise retrouvée des Experts. Dès lors, les hommes de Didier Dinart et de Guillaume Gille accentuèrent régulièrement leur avantage qu’ils portèrent à sept buts à deux minutes de la fin pour finalement l’emporter 33-26.
L’équipe de France accrochera une sixième étoile mondiale à son maillot.